Manuels Valls a une nouvelle fois fait entendre sa voix sur le sort de Carles Puigdemont et son avis est sans appel.
Depuis le début du conflit entre l’Espagne et la Catalogne, Manuel Valls est très clair : l’indépendantisme est contraire à ses idées. Dans une interview donnée à la radio espagnole Onda Cero, l’ancien premier ministre s’est une nouvelle fois exprimé sur la crise catalane. Pour lui, il serait incompréhensible que la justice belge n’extrade pas Carles Puigdemont.
« On ne peut pas parler de justice européenne, sans arriver à une extradition de Puigdemont » a affirmé le Catalan. Dans son viseur, l’Union européenne. Le politicien français regrette la non réaction internationale : « Les dirigeants européens ont tardé a dire que l’indépendance de la Catalogne était une voie sans issue » déplore-t-il.
Interrogé sur l’incarcération des présidents des associations indépendantistes et des membres de la Generalitat, Manuel Valls est sans appel : « ce ne sont pas des prisonniers politiques ». Fils d’un père catalan, ce natif de Barcelone n’a pas mâché ses mots sur la situation actuelle de la Catalogne : « Je crois que c’est la chose la plus grave depuis la mort de Franco ».
Très attaché à la situation de l’Espagne et de la Catalogne, l’ancien membre du Parti Socialiste a annoncé qu’il participerait à la campagne électorale catalane du 21 décembre.
Depuis ces derniers jours, ce n’est pas le seul à s’être exprimé sur l’arrestation des membres de la Generalitat et de l’exil de Carles Puigdemont. L’ancienne ministre de Valls, Ségolène Royale, ne considère pas que l’indépendance de la Catalogne soit envisageable. Toutefois, la socialiste a déclaré « trouver étrange qu’en Europe on incarcère des responsables politiques mais pas les prédateurs sexuels ». Pour elle, l’Europe doit absolument trouver des solutions.