Un des objectifs principaux de la police espagnole était que le président Puigdemont ne puisse pas voter. Récit d’une histoire rocambolesque.
Dès 8h du matin, le porte-parole du gouvernement catalan Jordi Turull avait déclaré devant la presse que le siège du gouvernement de la Catalogne, le Palau de la Generalitat était surveillé par des hélicoptères et des drones de la police espagnole. Ambiance de films américains. L’objectif de la police espagnole était d’empêcher que le président Puigdemont de voter. Un symbole fort.
Les brigades anti-émeutes espagnoles se sont déployées massivement à San Julián de Ramis, petite bourgade de 3000 âmes dans la région de Gérone où devait voter Puigdemont. Violences, vitres brisées, tensions. Le président n’apparaît pas. Sa voiture officielle cherche en fait à semer un hélicoptère de la police qui le poursuit. Le journaliste Miquel Sabe de TV3, relayant une photo du reporter Santi Moreta Riembau,montre la stratégie adoptée par les équipes de Puigdemont. Le président change discrètement de véhicule sous un pont à l’abri des vues de la police, pour que l’hélicoptère soit leurré et suive une voiture dans laquelle Puigdemont n’est plus. Le stratagème a fonctionné et finalement Carles Puigdemont a voté dans la commune voisine de Cornellà de Terri.
Per votar, el pres. @KRLS ha hagut d’esquivar els helicòpters de la @policia i la @guardiacivil canviant de cotxe sota un pont #1OTV3 pic.twitter.com/htOnj7KkyD
— Miquel Sabe (@miquel_sabe) 1 octobre 2017