Les annonces de colocations à Barcelone ne manquent pas. Avant de se lancer, quelques points sont à vérifier pour éviter les mauvaises surprises. Entre applications et rappel de la loi, voici notre guide pratique.
Photo: Patrick Perkins
Avec la pandémie de Coronavirus en Espagne et la fermeture des frontières, Barcelone avait perdu une partie des ses Erasmus et nouveaux arrivants. Avec la fin de la 6e vague, la ville redémarre et pour s’installer ou pour trouver un bail pas cher, la colocation reste une bonne alternative pour se loger à Barcelone.
Le prix moyen d’une colocation à Barcelone est de 395 euros. Cependant, si vous débutez vos recherches à distance, il est toutefois conseillé de visiter la chambre pour éviter les mauvaises surprises. Entre une chambre de la taille d’un placard et une luminosité inexistante, les désillusions ne sont pas rares pour un appartement étudiant à Barcelone. De plus, c’est aussi un bon moyen pour sentir l’ambiance qui règne dans l’appartement et des points importants comme la propreté.
Les sites et applis
Plusieurs sites, comme Le Bon Coin, pour la colocation à Barcelone, proposent des annonces de chambres, voici une liste non exhaustive :
Il existe des applications pour smartphones spécialisées. Elles permettent de discuter avec les futurs colocataires et de trouver des personnes avec les mêmes préférences et des points communs, en voici quelques unes :
Les points à vérifier
Si des annonces correspondent à nos critères, il faut néanmoins vérifier certains points durant la visite ou avec le propriétaire. Dans les appartements en Espagne, ne vous étonnez pas, il n’est pas rare d’avoir des pièces sans fenêtre. Si vous n’en voyez pas sur les photos, il est préférable de demander à l’avance.
Attention, si la chambre a la chance d’en posséder une, la vue n’est pas toujours au rendez-vous. Une fenêtre peut donner sur une cage d’ascenseur, un couloir ou sur le balcon du voisin. Autre exemple, certains appartements ne possèdent pas de salon car toutes les pièces ont été optimisées pour être des chambres. La cuisine avec une table fait office de pièce commune. En résumé, aucun aspect n’est à négliger durant la visite.
Que dit la loi ?
À Barcelone, beaucoup de propriétaires sont en réalité des locataires. Ces derniers louent un logement entier, puis sous-louent chaque chambre. C’est eux qui se chargent de récolter le montant du loyer chaque mois afin de le reverser au propriétaire.
Ainsi, les colocataires n’ont pas de contrat de location ou en signe un sur un simple morceau de papier. Attention, certains n’hésitent pas à faire payer plus que le loyer réel divisé par le nombre de chambres, afin de gagner plus d’argent ou pour ne pas payer de loyer en vivant dans l’appartement.
Un contrat en règle pour une colocation dépend du Código Civil et non de la Loi de Arrendamientos Urbanos (LAU). Selon le Code Civil, chaque colocataire doit avoir son propre contrat. Sur ce document, on doit pouvoir lire les détails sur la chambre occupée, le prix du loyer de la chambre, la répartition des espaces communs, les services à payer, le moyen de paiement, la durée du contrat, etc. Plus il y a d’informations, moins il y aura de conflits en cas de désaccord avec un propriétaire sur certains points.
Par ailleurs, selon le Código Civil, le locataire de la chambre n’a pas le droit de prolonger son temps de location. Il faut que le propriétaire fasse signer un nouveau contrat de location s’il est d’accord. Si au contraire, le locataire souhaite quitter les lieux avant la date de fin indiqué sur le contrat, il devrait payer les mois restants.
Créer une colocation
Parfois, former sa propre colocation avec des amis peut s’avérer plus simple. Il suffit de louer un appartement entier, avec plusieurs chambres. Un fois le loyer divisé par le nombre de chambre, le prix par personne peut s’avérer inférieur au prix moyen d’une chambre en colocation. Toutefois, la plupart des annonces sont proposées par le biais d’une agence immobilière, ce qui représente des frais supplémentaires.