Portrait de campagne par Nico Salvado, fondateur d’Equinox
Malgré son faible score (2%) lorsqu’il se présenta en 2014 aux municipales de sa ville, Saint-Etienne, Hubert Patural croit cette fois-ci en sa bonne étoile. Le candidat divers droite, qui vit depuis 3 ans à Sitges, se dit persuadé de réunir au moins 4000 voix au premier tour de cette législative sur la circonscription Espagne-Andorre-Monaco-Portugal et ainsi d’accéder au duel final qu’il pronostique face à Samantha Cazebonne la candidate En Marche. « J’ai déjà mes arguments préparés pour battre Samantha Cazebonne lors du second tour » me confie-t-il sans perdre un instant son assurance, qui finit par devenir une marque de fabrique.
Selon ce chef d’entreprise, les électeurs sont lassés de « l’UMPS » qui est devenue « Les Républicains en Marche » et vont se tourner massivement vers lui car il n’a pas d’ »étiquette électorale ». Cela rassure « les électeurs qui, en plus, en ont assez des candidats qui font campagne depuis leur salon parisien ». « Je suis légitime et je ne viens pas pour faire de la figuration » insiste-t-il.
Celui qui se dit sur la ligne François Fillon veut mener une politique de droite. A peine élu, Hubert Patural veut prendre des mesures pour qu’« il n’y ait aucune double imposition des Français de l’étranger ». D’ailleurs il compte bien « obtenir le remboursement des prélèvements qui ont été effectués sur les résidences secondaires des Français de l’étranger et devenues illégaux suite à un arrêté des tribunaux européens ».
En ce qui concerne l’enseignement, Hubert Patural souhaite que « la gratuité soit totale dans tous les établissements scolaires français du monde entier ». Une mesure qu’il souhaite financer en réduisant le nombre de députés à 300 et les sénateurs à 200. Pas sûr que ses collègues de métropole soient prêts à se faire hara-kiri pour payer un service à destination des expatriés.
Toujours dans le domaine de l’éducation, le candidat divers-droite souhaite une flexibilité totale dans l’octroi des bourses scolaires, avec un processus « qui cesse de s’apparenter à un contrôle fiscal ».
En ce qui concerne l’indépendance de la Catalogne, il refuse de se prononcer. « Je ne me mêle pas des affaires espagnoles, tout comme je ne voudrais pas qu’un étranger vienne se mêler des histoires de la Corse ».
Dimanche soir, on saura si le destin a pris rendez-vous avec Hubert Patural.