Beaucoup de perdants et peu de gagnants dans cette élection espagnole, passage en revue.
⇓Mariano Rajoy : plutôt perdant
Bien que le Premier Ministre conservateur sortant soit arrivé en tête avec 122 sièges, il ne disposera que difficilement d’une majorité stable. Sauf coup de théâtre, les conservateurs ne pourront pas garder le pouvoir.
⇓⇑Pedro Sanchez : perdant mais peut-être gagnant
Même si le leader socialiste a évité l’humiliation d’arriver derrière Podemos, la débâcle socialiste a bien eu lieu en obtenant le pire score de toute l’histoire du parti. Cependant, le PSOE peut dire merci au système électoral espagnol qui lui permettrait de prendre la présidence du gouvernement au sein d’une grande coalition de gauche, incluant aussi les indépendantistes régionaux.
⇑⇑Pablo Iglesias : grand gagnant
La vague violette a finalement déferlé sur l’Espagne et Podemos se retrouve l’arbitre d’une éventuelle future coalition de gauche. Podemos pèse lourd et vaut cher, le parti va pouvoir imposer un maximum de revendications avant de donner ses voix aux socialistes.
⇓⇓ Albert Rivera : grand perdant
Après une campagne médiatique triomphale, Ciudadanos était donné par certains sondages comme seconde force du pays, mais A. Rivera arrive péniblement quatrième parti et n’obtient pas assez de députés pour former un gouvernement ni avec le PP ni avec le PSOE. Après le verdict des urnes, Ciudadanos est fortement démonétisé.
⇑⇑Ada Colau : grande gagnante
La maire de Barcelone réédite l’exploit des dernières municipales et coiffe au poteau les indépendantistes en devenant la force la plus votée de Catalogne. À force de victoires, on peut présager pour Ada Colau un avenir national.
⇓⇓ Artur Mas : grand perdant
Non seulement, les indépendantistes se retrouvent minoritaires en Catalogne, en voix et en sièges, mais en plus le parti d’Artur Mas se retrouve derrière l’autre liste indépendantiste de la gauche républicaine.
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