Les intempéries des derniers mois ont aussi effleuré la côte barcelonaise. Rien de comparable à la situation à Valence, mais des dégradations sur les plages qui impactent notamment les chiringuitos.
Photo de couverture : Bétévé
C’est une fin de saison bien morne qu’ont vécus les chiringuitos des plages barcelonaises. Alors que la fin de leur année commerciale s’arrête d’ordinaire fin octobre-début novembre, les chiffres d’affaires des mois d’automne ont été catastrophiques.
En septembre, d’abord, il y eut la tempête Aitor qui a fait fuir les clients, puis le mois d’octobre 2024 a été le mois le plus pluvieux depuis des années dans la région. Et bien sûr, les premiers jours de novembre ont été gâchés par la catastrophe météorologique que l’on connait. Autant de facteurs qui ont repoussé la clientèle, rendant la fin de saison plus que mitigée.
S’ajoute à cela un été pas vraiment à la hauteur des espérances pour les bars des plages Bogatell ou Nova Icaria à cause de la présence de l’America’s Cup. En effet, de nombreux bars installés dans sa fanzone ont concurrencé ceux situés sur la plage. Et lorsque la compétition s’est terminée en octobre, le mauvais temps a pris le relais pour dissuader les touristes.
Du sable en moins
Des complications qui s’inscrivent dans une problème environnemental global qui est celui de la perte de terrain des plages. Avec le vent et les grosses marées, la superficie des plages se réduit de plus en plus. À la Barceloneta, la plage de Sant Sebastián a notamment été victime d’une assez grande perte de sable. Un problème déjà survenu sur cette même plage en mars, lors de précédentes intempéries.
Les tempêtes de cette année ont fait reculer les plages de Barcelone de 40 mètres et on estime que depuis 2010, le littoral de la ville a perdu 129 200 mètres carrés de sable. Un trou dans le sable qui est aussi un trou dans le budget de la mairie : la municipalité dépense 60 000 euros par an pour redistribuer le sable sur ses différentes plages.
