Dans la série « El mal invisible », plongeon dans le Barcelone de 2020, entre multiples homicides de sans-abris et atmosphère de pandémie. Une histoire tragique tirée de faits réels.
Photo de couverture : « El mal invisible »
C’était il n’y a pas si longtemps, pourtant la pandémie de Covid-19 est déjà passée à la postérité. Lundi 7 octobre, les premiers épisodes de la série policière « El mal invisible » ont été projetés au Festival du cinéma fantastique de Sitges, en première mondiale.
Bien que la fiction soit projetée dans un festival du fantastique, l’histoire se base sur des faits très réels. À Barcelone, en avril 2020, alors que la majorité de la population est confinée chez elle en raison de la pandémie de COVID-19, un individu assassine brutalement plusieurs sans-abri dans leur sommeil. La série du scénariste catalan Lluís Arcarazo raconte ces crimes et veut dénoncer un mal invisible qui a contaminé la société : l’aporophobie, ou la haine des pauvres.
Pour raconter ces faits divers, le scénariste utilise la série policière et met en scène deux enquêteurs (David Verdaguer et Ángela Cervantes) de l’unité des homicides de Barcelone, aux personnalités totalement différentes et qui devront s’entendre pour élucider cette sombre affaire. Pour voir cette nouvelle création télévisée sur son écran, il faudra attendre le premier trimestre de 2025 sur TV3 et la plateforme 3Cat.