Après une édition 2023 réussie, la French Cup de Barcelone est de retour pour une édition 2024 encore plus intense. Solidaire, sportive et conviviale, la course de voiliers made in France gagne en prestige, et Equinox a eu la chance d’en être.
Photos : Florent Monteli
C’était une grande première pour beaucoup d’entre nous. Et si quelques bateaux signaient leur deuxième participation à la régate née l’année dernière, la majorité des vingt voiliers en course goûtaient à la course pour la première fois, ce vendredi 24 mai. Après un déjeuner convivial partagé entre équipes au restaurant Port Vela, histoire pour certains de faire connaissance et pour d’autres d’élaborer une stratégie, rendez-vous sur le port pour le brief de départ.
À14h30 voilà le moment pour Geoffroy Bergeron et Romina Gurvitsch Blanch, fondateurs de BCNAUTIC, l’organisateur de la French Cup, de lancer l’événement. D’abord, ils nomment les entreprises en lice, toutes venues pour la bonne cause. En effet, si la French Cup est un événement fédérateur permettant de faire se rencontrer les entreprises françaises de Barcelone, c’est d’abord et avant tout un événement solidaire, puisque chaque bateau participant paye sa place, qui ensuite finance une association.
Cette année, c’est à l’association les Bureaux du coeur (Oficinas del Corazón en Espagne) que les fonds engagés par les entreprises ont été reversés. Cet organisme français, présent dans l’Hexagone ainsi qu’à Lisbonne et à Barcelone a à coeur de créer plus de solidarité dans la société, en appelant les entreprises à ouvrir leurs bureaux la nuit pour permettre aux personnes sans domicile fixe d’y dormir.
Après ces quelques minutes de présentation, on rappelle les modalités de la course. Il s’agit de faire un aller-retour sur une ligne en contournant une bouée. L’équipe qui réussit cet exploit le plus rapidement possible sera couronnée vainqueur. D’autres prix sont aussi à gagner comme le prix de la meilleure photo, celui de la tenue la plus originale, celui de la meilleure improvisation chorégraphique ou en chanson, et celui du quiz le mieux rempli, partagé sur le groupe WhatsApp de la course. Après ces quelques rappels, il est temps pour les 20 équipes de rencontrer leur skipper, qui aura la lourde tâche d’apprendre les rudiments de la voile à tous.
À la French Cup, l’important c’est de participer
C’est légèrement stressés que chacun s’installe sur son bateau, à l’écoute des consignes du skipper. Très vite, un tour d’échauffement s’annonce.
Il faut attribuer les rôles : barreur, régleur de voile, chronomètre… De nouveaux termes rapidement assimilés et distribués avec plus ou moins d’évidence. Après un tour de chauffe dans lequel nous découvrons les joies et les peurs de la course de voile, sur une mer plutôt agitée et un vent qui ne fait pas semblant, Geoffroy Bergeron annonce le départ de la course. S’ensuit une compétition effrénée, rythmée par les encouragements du barreur et du skipper, souvent les plus chevronnés des équipages.
À l’issue de la course, c’est l’équipage d’Equinox qui gagne cette deuxième édition de la French Cup, en immense partie grâce aux efforts de Nicolas Saignol, Jose Maria Aberca Platas et Virginie Molinier qui ne se sont pas ménagés. Mention spéciale à Florence Cortale, Damien Jacquinet, Philippe Saman et Myryam et Mohcine Benchekroun, sans qui l’équipe n’aurait pas été la même. Et évidemment un immense bravo et merci à Pablo notre skipper, aussi pédagogue que compétitif.
C’est éreintés mais heureux que les membres des équipages se retrouvent sur la terre ferme pour annoncer les vainqueurs, célébrer la solidarité et l’entreprenariat français, et partager une coupe de cava.
Récap de la régate en vidéo
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