Ce dimanche 12 mai, marque la victoire du socialiste Salvador Illa quoi va devoir cependant trouver des accords avec d’autres partis pour se dégager une majorité parlementaire.
23h25 : Ce live s’achève, merci de l’avoir suivi. Voici l’analyse complète du scrutin à lire ici.
Les militants du parti socialiste, eux, célèbrent la victoire au siège du parti à Poblenou :
23h15 :
Avec 28% des voix, l’ancien ministre de la santé Salvador Illa arrive devant Carles Puigdemont, qui réalise 20%.
En nombre de sièges, le score de Salvador Illa se traduit par 42 parlementaires. De son côté, Junts, le parti de Puigdemont, obtient 35 sièges. Il en faut 68, c’est-à-dire la majorité absolue, pour former un gouvernement. Obligatoire, alors, pour le socialiste de négocier. Il aurait pu, et dû, logiquement, compter sur les sièges et le soutien du parti du président sortant Pere Aragones (ERC), mais ce dernier ne l’entend pas de cette oreille.
En effet, lors de son discours de défaite, à Estació de Norte à Barcelone, il a déclaré que son parti allait siéger là où les électeurs l’on mis, avec un score dramatique de 20 sièges (une perte de 13 députés par rapport aux dernières élections) : c’est-à-dire dans l’opposition.
Cependant rien n’est encore joué, et ERC pourrait mûrir et modérer sa position, en tenant en compte le temps long propre aux élections locales. Les négociations devraient très probablement s’éterniser et commencer après les élections européennes du mois de juin.
Cette victoire relative de Salvador Illa a une double portée : le retour au pouvoir des socialistes si les négociations aboutissent, et la chute de Carles Puigdemont, qui menaçait en permanence la stabilité politique espagnole et le mandat de Pedro Sánchez.
Pour celui qui a déclaré l’indépendance en 2017, la soirée est amère. Puigdemont ambitionnait de terminer l’élection en tête afin de fédérer autour de sa personne un nouveau gouvernement indépendantiste. Ça ne sera pas le cas, et il reste deux options pour lui : prendre sa retraite politique comme il l’avait promis durant la campagne en cas de défaite ou opérer un virage pragmatique en collaborant dans un gouvernement « Illa » pour y apporter une touche centriste.
23h10 : Résultats définitifs en voix
PSC – Salvador Illa (Socialistes) : 27,94%
Junts – Carles Puigdemont (Indépendantistes droite) : 21,64%
ERC – Pere Aragones (Indépendantistes gauche) : 13,68%
PP – Alejandro Fernández (droite espagnole) : 10,97%
Vox – Ignacio Garriga (Extrême droite espagnole) : 7,95%
Comuns Sumar – Jessyca Albiach (Extrême gauche espagnole) : 5,81%
CUP – Laia Estrada (Extrême gauche catalane) : 4,09%
Aliança Catalana – Silvia Orriols (Extrême droite catalane) : 3,79%
23h00 : Résultats définitifs en sièges
PSC – Salvador Illa (Socialistes) : 42 sièges
Junts – Carles Puigdemont (Indépendantistes droite) : 35 sièges
ERC – Pere Aragones (Indépendantistes gauche) : 20 sièges
PP – Alejandro Fernández (droite espagnole) : 15 sièges
Vox – Ignacio Garriga (Extrême droite espagnole) : 11 sièges
Comuns Sumar – Jessyca Albiach (Extrême gauche espagnole) : 6 sièges
CUP – Laia Estrada (Extrême gauche catalane) : 4 sièges
Aliança Catalana – Silvia Orriols (Extrême droite catalane) : 2 sièges
20h15 :
Le PSC de Salvador Illa est en tête, mais au siège du parti socialiste catalan, dans le quartier de Poblenou, l’ambiance n’est pas encore à la victoire. Ni militants, ni dirigeants, le siège n’est rempli que de journalistes.
Beaucoup de journalistes et très peu de public également au siège du parti gouvernemental ERC à la Estacio del Norte de Barcelone. Les porte-paroles reconnaissent que la nuit ne sera pas bonne pour le parti du président sortant Pere Aragones.
Carles Puigdemont, poursuivi par la justice espagnole après la tentative de sécession de 2017 passe sa soirée électorale à Argeles près de Perpignan. Il rentrera à Barcelone, fin mai, sous la protection juridique de la loi d’amnistie.
Vidéo : Junts sur Instagram
15h : la participation à la mi-journée est de 26,9%, soit quatre points de plus que lors des dernières élections, qui s’étaient toutefois tenues pendant la pandémie. La province de Gérone, traditionnellement plus indépendantiste, est celle où le taux de participation est pour l’instant le plus haut (27,36%), suivie de près par Barcelone (27%).
11h15 : les candidats ont déjà voté et appellent à une participation massive.
9h30 : 5.754.931 électeurs sont appelés aux urnes aujourd’hui. Ils votent pour les 135 députés du parlement catalan, qui investiront ensuite un président.
7h30 : Les élections anticipées pour connaître le nouveau président de la Catalogne ont lieu ce dimanche 12 mai. Avant de décrypter les enjeux de ce nouveau scrutin, retour sur le système électoral catalan… Bien différent des élections françaises. Contrairement à l’Hexagone, les électeurs ne votent pas directement pour un président. Les Catalans votent pour des députés. Il y a 135 députés au Parlement catalan dont les sièges sont distribués de la manière suivante : Barcelone 85, Tarragone 18, Gérone 17 et Lleida 15 députés.
Ce sont eux qui, ensuite, votent pour investir un président, d’où l’importance des alliances politiques. Le candidat à la présidence, une fois le Parlement constitué, devra obtenir 68 députés qui votent en sa faveur, soit la majorité absolue des parlementaires, pour devenir président.