Selon un classement, la cité comtale fait partie du top 10 des villes internationales les moins chères pour s’expatrier.
Barcelone est incontestablement l’une des destinations qui attire le plus d’expatriés. En plus du soleil, de la montagne et de sa douceur de vie, le facteur économique est un atout de choix. Un classement établi par Greenback, un cabinet de conseil en fiscalité pour les expatriés, place la capitale catalane dans le top 10 des villes les plus abordables. L’étude a été réalisée dans 43 métropoles mondiales.
L’enquête vise à déterminer le coût de la vie pour un étranger seul, ainsi que pour une famille de quatre personnes. Ainsi, Barcelone pointe à la 9e place, derrière Lisbonne (Portugal) et devant Birmingham (Royaume-Uni). Pour information, le podium se compose de Cape Town (Afrique du Sud), de Denpasar (Indonésie) et d’Athènes (Grèce).
Une image low-cost en péril ?
Si Barcelone jouit d’une image bon marché, les conjonctures actuelles pourraient a posteriori l’atténuer. Et pour cause, les prix des loyers à Barcelone semblent défier toute logique alors que la Cité Comtale était encore accessible il y a quelques années. Selon la plateforme d’annonces immobilières Idealista, le prix du mètre carré à la location dans la province de Barcelone était de 17,8 euros en janvier 2024, soit une hausse de 12,1 % en un an. Pour la municipalité de Barcelone, on atteint les 20,8 euros/m2. Un record historique.
La situation s’explique d’une part par l’après pandémie de Covid-19, par la complexité du marché locatif barcelonais, divisé entre locations à long terme et locations saisonnières, mais aussi par l’adoption de lois restrictives. Celles-ci pousseraient les propriétaires à retirer leurs biens du marché locatif. En parallèle, l’inflation en Espagne met à mal le pouvoir d’achat des citoyens. Par exemple, en janvier 2024, les prix ont globalement augmenté de 3,4 % par rapport à l’an dernier. Un contexte inflationniste que les futurs expatriés doivent indéniablement prendre en compte.