Nouvelle montée de la violence à Barcelone. Dans le centre-ville, deux hommes ont volé un fêtard durant la nuit de samedi 4 novembre à dimanche 5 novembre, en faisant une clé de bras. Une scène filmée et diffusée sur les réseaux sociaux.
Violences et intimidations, parties d’une conversation d’apparence amicale. C’est ainsi que s’est déroulée la dernière agression qui fait polémique, dans une rue du quartier Gòtic de Barcelone. « Comment t’appelles-tu ? », « passes une bonne soirée », « bonne nuit, « qu’est-ce qu’il se passe mon frère ». Des échanges qui, filmés depuis la rue, pourraient s’apparenter à une discussion entre nouveaux amis.
Mais la vidéo n’est autre que l’illustration d’un vol doublée d’une attaque. Dans cette nuit du samedi 4 novembre au dimanche 5 novembre, vers 2 h 30 du matin, deux jeunes hommes s’en sont pris à un jeune fêtard, au numéro 5 de la rue des Banys Nous. Pourtant, le ton n’est pas monté. Mais les bras des deux présumés agresseurs, eux, se sont resserrés, peu à peu, autour du cou de la victime afin de lui voler ses biens.
Étrangler pour voler : la nouvelle méthode à Barcelone
La technique porte le nom de « matalleó » en catalan ou « mataleón » en espagnol, connue sous le terme « calme lion » en français. Il s’agit d’un étranglement, stoppant l’arrivée du sang au cerveau et coupant la respiration via la trachée. Le mouvement est utilisé dans les arts martiaux et autres sports de combats, mais s’avère très dangereux. Le « calme lion » peut provoquer la perte de conscience. De quoi jouer de la faiblesse de la victime qui, dans la nuit de samedi, avait pourtant essayé de se débattre. Avant de finir genoux à terre, totalement impuissant. Laissant ainsi le champ libre au second délinquant de fouiller les poches de la victime.
La scène a été filmée par un habitant du quartier, puis diffusée sur le réseau social Twitter. Grâce aux images, les policiers ont pu retrouver les deux pickpockets quelques heures plus tard, dans le quartier de Ciutat Vella. Selon les informations du journal La Vanguardia, ils n’ont pas essayé de s’échapper. Les deux ont d’ailleurs terminé leur route au commissariat et en cellule. L’un a été arrêté par une patrouille de la Guardia Urbana et le second, à l’intérieur d’un bar. La victime, quant à elle, n’a toujours pas porté plainte.
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