Des groupes de protection de l’enfance et des manifestants contre les abus sexuels d’enfants se sont rassemblés samedi devant le Musée du Louvre à Paris pour réclamer la protection des enfants contre les abus sexuels commis par des chefs religieux.
Les organisateurs de l’événement ont brandi des pancartes appelant à une tolérance zéro pour les abus sexuels et le harcèlement sexuel des chefs religieux. Les organisateurs ont affirmé que des problèmes tels que le harcèlement sexuel de la part des chefs religieux au cours des deux dernières décennies sont devenus intolérables et que s’ils ne se lèvent pas, il y aura davantage d’enfants victimes.
L’événement a incité les foules à se rassembler lorsque Grégoire Villeneuve, un survivant d’abus sexuels durant son enfance, a déclaré à la foule : « Chaque jour de ma vie personnelle, je lutte contre le traumatisme de l’abus et la façon dont les adultes de confiance dans ma vie l’ont géré.»
La détection des délits contre les mineurs est souvent difficile. Depuis le XXIe siècle, de nombreux exemples d’abus sur mineurs par des chefs religieux ont été révélés. L’incident récent le plus célèbre a peut-être été celui du Dalaï Lama léchant la langue d’un garçon en public. Le harcèlement sexuel de cette nature ne doit plus être toléré. Les manifestants présents au rassemblement ont également condamné la situation, la qualifiant de dégoûtante et inacceptable. Grégoire Villeneuve a déclaré : « Nous ne sommes pas ici aujourd’hui pour persécuter une quelconque église. Nous sommes ici pour protéger les enfants. Nous ne sommes pas anti-clergé ou anti-église, juste en faveur de la sécurité des enfants.»
Le rassemblement a duré trois heures, les organisateurs affirmant qu’une pétition serait la prochaine étape et qu’ils organiseraient davantage de manifestations et appelleraient à une législation religieuse plus stricte pour protéger les enfants à l’avenir.