Barcelone deuxième ville d’Espagne avec le plus de crimes et délits. En augmentation l’année dernière, ils sont le cheval de bataille de la police qui révèle le profil de tueurs et le quartier de Barcelone le plus vulnérable.
Lourd bilan pour Barcelone. D’après le ministère de l’Intérieur, il s’agit de la deuxième d’Espagne où règne la criminalité, après Madrid. Mais en dépit de sa seconde position, c’est aussi celle qui affiche la plus grande augmentation de crimes et infractions pénales dans tout le pays. 35 % à Barcelone, contre 24 % dans la capitale.
Les homicides volontaires et les meurtres complets sont de loin ceux qui ont connu la plus forte croissance, suivi des crimes graves, de blessures et d’émeutes. Sur toute l’année qui vient de s’achever, au niveau régional, 42 personnes ont été assassinées, dont huit à Barcelone.
Grâce aux chiffres des Mossos, les profils des tueurs peuvent se dessiner. Plus des trois-quarts des personnes arrêtées en Catalogne sont des hommes, tout comme les victimes. Les suspects ont entre 21 et 40 ans. Un peu plus de la moitié seraient d’origine étrangère, et l’autre espagnole.
Ciutat Vella, quartier de Barcelone le plus touché
A Barcelone et en Catalogne, la plupart des criminelles ont utilisé des armes blanches. Et les attaques au couteau sont de plus en plus répandues pour les délits. On peut notamment le voir dans le quartier de Ciutat Vella, qui concentre tristement le plus fort taux de criminalité.
33 % de ses habitants ont été victimes d’infractions pénales en 2022, selon une enquête du conseil municipal sur la victimisation. Avec comme principaux problèmes, les trafics de drogue et les vols de tout type (même de voitures). Qu’ils soient avec violence et intimidation, ou non.
La sécurité dans le viseur des Barcelonais
La sécurité dans le viseur des BarcelonaisIl reste tout de même trois lueurs d’espoir. A Barcelone, les agressions sexuelles, les tentatives de meurtres et les enlèvements sont moins nombreux. Mais si la capitale catalane se fait tant apprécier pour sa sécurité, cette dernière n’en reste pas moins un cheval de bataille, pour les forces de l’ordre comme pour 24,8 % des Barcelonais qui s’en inquiètent.
L’année 2023 vient de commencer avec une violente agression homophobe, lundi 2 janvier dans un train Rodalies de la Renfe à Plaça Catalunya. Le couple gay a reçu des coups de pied et poings, et a été menacé par trois hommes et une femme. Et ce n’était que le deuxième jour de l’année.
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