Ce vendredi 20 mai, un premier cas suspect de variole de singe a été détecté en Catalogne, plus précisément dans la région de Barcelone.
Le virus semble gagner du terrain en Espagne. Carmen Cabezas, secrétaire au ministère de la Santé, a effectivement annoncé qu’un premier cas suspect de variole de singe (monkeypox) a été recensé, ce 20 mai, dans la région de Barcelone. L’hospital Clinic de Barcelone réalise désormais des tests pour confirmer ou non la présence du virus dans l’organisme du patient. Ainsi, si les examens se révèlent positifs, il s’agirait alors du premier cas confirmé en Catalogne.
Carmen Cabezas a cependant tenu un discours rassurant en affirmant que le ministère de la Santé n’était pas en état d’alerte par la potentielle découverte de ce cas, car « la maladie est rare et déjà bien connue », a-t-elle déclaré au micro de la radio catalane RAC1.
Surveillance accrue de la variole de singe en Espagne
Dès le 17 mai dernier, la Sous-direction générale de la surveillance et de la réponse aux urgences de santé publique (SGVRESP) a reçu une alerte du Centre de coordination des alertes et des urgences sanitaires (CCAES) au sujet de la récente découverte de cas de variole sur le territoire espagnol. Par la suite, le Réseau de surveillance épidémiologique de Catalogne (RSEC) a lancé une alerte aux centres de santé du territoire, afin qu’ils puissent notifier en priorité les éventuels cas du virus. Par ailleurs, le ministère de la Santé espagnol s’apprête à commander des milliers de doses d’un vaccin contre la variole traditionnelle, également utile pour endiguer la transmission de la variole du singe, a rapporté, ce jeudi 19 mai, le quotidien El País.
À ce jour, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) indique que 11 pays où la variole du singe n’est pas courante ont déjà confirmé des cas signalés positifs. Il y a déjà au moins 80 cas confirmés et 50 autres à confirmer au Royaume-Uni, au Portugal, au Canada, aux États-Unis, en Italie, en Suède, en Belgique, en Allemagne et en France, ainsi qu’en Espagne. « Il n’existe pas de traitements ou de vaccins spécifiques contre la variole du singe, mais les épidémies peuvent être contenues », a déclaré l’OMS dans un communiqué. La vigilance est donc de mise.