10 choses qui énervent les Barcelonais

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Barcelone a beau paraître parfaite, tout n’est pas rose. Voici ces quelques petits détails qui énervent les Barcelonais.

Photo : Antonio Lajusticia Bueno/Ajuntament

Barcelone, c’est le soleil, la mer, les verres et tapas en terrasse, la fête… Mais tout n’est pas rose, et comme partout le quotidien est semé de quelques petites choses qui énervent les habitants de la ville.

Les boutiques de souvenirs

Même si la capitale catalane gagne beaucoup grâce à son attrait touristique, ce n’est pas de tout repos pour les habitants. Certains se plaignent même que quelques coins de la ville sont devenus un peu comme Disneyland, avec des hordes de touristes et des boutiques de souvenirs made in China. En fait, le problème, ce n’est pas les touristes : c’est que les boutiques tournées vers les étrangers prennent la place des commerces faits pour les Barcelonais.

BarcelonePhoto : Vicente Zambrano González/Ajuntament

Les prix des loyers

Oui, ce n’est pas un problème propre à Barcelone. De nombreuses grandes villes souffrent du même mal, comme Paris. Mais à Barcelone, le sujet est particulièrement piquant, car on dénonce souvent les logements touristiques (parfois illégaux) qui prennent la place des habitants et font monter le prix du logement dans les quartiers les plus prisés. Si vous voulez passer un bon moment avec des Barcelonais, n’évoquez pas le sujet des prix des loyers… c’est un conseil d’ami.

Les fausses patatas bravas

Il n’y a rien de pire pour un Espagnol que quelqu’un maltraite sa gastronomie. C’est comme couper des spaghettis devant un Italien : ça ne se fait pas. Alors, quand les Barcelonais vont manger des tapas avec des amis le samedi soir, le pire sacrilège est de recevoir à table une assiette de “patatas bravas”… recouvertes de ketchup et de mayonnaise. Les vraies patatas bravas ont leur propre sauce piquante au paprika, accompagnée d’aïoli. Le reste, ce ne sont pas des patatas bravas ; ce sont des frites de fast-food.

barcelonePhoto : Anna recetas faciles

La politique

Les Espagnols sont comme les Français : l’un des sujets les plus explosifs, dans les conversations à table, c’est la politique. Évoquer l’indépendantisme catalan, les affaires judiciaires qui impliquent la droite espagnole ou encore la gestion de Barcelone par Ada Colau, c’est être sûr de ruiner une soirée avec des Barcelonais.

Se mettre à gauche dans les escalators

Dans Barcelone comme dans d’autres grandes villes, bien que ce soit plus une impression de chaos qui y règne, il existe une règle primordiale : ne pas se placer à gauche dans les escalators, sauf si on marche. Ceux qui attendent sagement d’arriver en haut ou en bas sans marcher se mettent dans la file de droite. C’est comme en voiture. Et si on ne respecte pas cette règle, on risque gros : énerver les locaux.

barcelonePhoto : Vicente Zambrano González/Ajuntament

La lenteur de l’administration

Tous les Barcelonais le savent, qu’ils soient nés dans la capitale catalane ou qu’ils s’y soient expatriés : l’administration est lente, très très lente. Que ce soit pour un “empadronamiento” (inscription sur le registre des habitants de la ville) ou pour un NIE (numéro d’identification d’étranger), il faut compter parfois plusieurs mois et s’armer de patience. Le pire cauchemar des Barcelonais, c’est d’avoir affaire à la bureaucratie locale.

L’odeur d’urine dans les rues

À Barcelone, il y a autant de chiens que d’enfants de moins de 12 ans. Et il y a aussi beaucoup de bars. Deux anecdotes qui n’ont rien à voir entre elles, en apparence, et pourtant elles ont des conséquences similaires : elles augmentent les chances de se retrouver avec une odeur d’urine dans les rues. Et c’est particulièrement le cas dans Ciutat Vella, où elle est fréquente, à tel point que la mairie doit renforcer le nettoyage des rues. Pour éviter cette odeur, la plupart des Barcelonais maîtres d’un chien “arrosent” souvent l’endroit où leur chien a uriné. Une bonne pratique à exporter.

barcelonePhoto : Ajuntament

Les trottinettes et vélos mal garés

Les trottoirs de l’Eixample sont larges, d’accord, mais ce n’est pas le cas partout dans Barcelone. À la Barceloneta, où deux personnes ne peuvent pas se croiser, ou pire, dans le Born où il n’y en a presque pas, les trottinettes et vélos garés sur le trottoir sont un véritable problème. En particulier lorsqu’on tire une valise ou que l’on se promène avec une poussette. Heureusement, le problème se limite aux véhicules privés, car on ne peut pas garer les vélos de la ville de Barcelone n’importe où.

Les déchets sur la plage

On pourrait croire que la plage est l’un des lieux préférés des Barcelonais… mais ce n’est pas vraiment le cas. Les plages de la ville-même de Barcelone ne sont pas toujours très propres, et même si elles sont nettoyées, il n’est pas rare d’étendre sa serviette sur un lit de mégots, à quelques pas de bouteilles et canettes vides. Particulièrement le lendemain de fêtes majeures, comme la Saint-Jean (Sant Joan) ou la Mercè, en septembre. Et le fait que les habitants n’apprécient pas vraiment leurs plages, c’est dommage.

barceloneLes vendeurs ambulants

Qui ne reconnaît pas le son caractéristique du vendeur de bonbonnes de gaz ambulant n’est pas Barcelonais. Ce fameux “klang klang” métallique si distinctif, au beau milieu de la matinée, a le don de mettre de bonne humeur les habitants de Barcelone (c’est faux, évidemment). D’ailleurs, ce n’est pas le seul “modèle” de vendeur ambulant. Il en existe d’autres, sur les plages de la ville et dans les parcs, qui proposent au choix des bières, de l’eau, des samoussas ou du Coca-Cola à qui se prélasse au soleil.

Mais au final, même si être constamment dérangé à la plage est un inconvénient, ce n’est qu’un tout petit problème face à la chance qu’ont les Barcelonais de vivre dans leur ville. Une ville historique, culturelle, avec un cadre magnifique.

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