Suite à un week-end rythmé par les fêtes illégales, les habitants du quartier de la Barceloneta demandent plus de contrôles voire une fermeture des plages. Des milliers de personnes ont été délogées par la police ces derniers jours.
À Barcelone, le couvre-feu n’est plus en vigueur et les bars et restaurants peuvent à nouveau ouvrir le soir. Cette levée des restrictions entraîne de nombreuses fêtes dans l’espace public. La police municipale a délogé plus de 9.000 personnes dans la nuit de samedi à dimanche. Soit 2.000 de plus que dans la nuit de vendredi à samedi. Les fêtards dansaient, chantaient et buvaient, sans respecter les normes sanitaires comme la distance sociale et le port du masque.
Plus de 2.000 s’étaient rassemblées sur la plage Sant Miquel face à la Barceloneta. La Rambla del Born et le Passeig Lluís Companys furent également des espaces très fréquentés.
Une situation « intolérable »
Pour l’association de voisins de la Barceloneta, la situation est insoutenable. Son vice-président Manel Martínez juge les excès pires qu’en 2019 alors qu’il y a actuellement peu de touristes. L’entité demande plus d’actions de la part de la mairie. Pour les habitants du quartier, elle se « contente seulement » d’envoyer des agents de police.
Selon elle, fermer les plages de 22h à 07h du matin minimum réduirait les comportements inciviques. Une telle mesure avait été prise pour la traditionnelle nuit de Sant Joan l’an passé, où des milliers de personnes se réunissent habituellement sur les plages de la ville. L’association suggère également de punir les fêtards, en faisant ramasser les déchets présents sur le sable. L’objectif serait de les sensibiliser.