Trois individus radicalisés ont été arrêtés mardi 27 avril, à Grenade dans le sud de l’Espagne, pour un présumé appel à des attentats en France.
« Il y avait une claire menace à la sécurité publique, non seulement en Espagne, mais aussi en France », a déclaré la police espagnole dans un communiqué. L’arrestation survenue mardi dernier est le résultat d’une enquête menée depuis six mois selon les mêmes sources.
Les suspects radicalisés ont évoqué ce projet d’attentat suite à la republication des caricatures du prophète Mahomet par Charlie Hebdo en septembre 2020, juste avant l’ouverture du procès des attentats de 2015 à Paris.
🚩Operación de @policia contra el terrorismo yihadista en #Granada
Ingresan en prisión los 3 detenidos por alentar a cometer acciones terroristas contra ciudadanos e intereses franceses pic.twitter.com/H9xtnxBiW0
— Policía Nacional (@policia) April 29, 2021
Un projet fomenté sur les réseaux sociaux
L’utilisation d’Internet dans l’organisation d’actes terroristes pose de plus en plus question. Et pour cause, les trois personnes arrêtées, qualifiées de « très radicalisées » ont eu recours à leurs réseaux sociaux pour encourager leur quelque 19.000 followers à « commettre des attentats contre les Français et les instituions françaises ».
Selon le quotidien espagnol El Mundo, les trois individus sont « âgés de 18, 21 et 23 ans ». Ces derniers avaient déjà un casier judiciaire bien rempli pour des crimes de droit commun. Surveillés depuis octobre 2020 par les enquêteurs, les individus ont été présentés au juge ce jeudi, puis ont été envoyés en prison.