En partenariat avec le syndicat des discothèques de Barcelone, la Toulouse Business School a présenté une étude proposant divers axes pour repenser les loisirs nocturnes.
Comment seront les loisirs nocturnes post-Covid19? C’est la question que s’est posé un groupe de 19 étudiants en Bachelor et Master de la TBS, sous la direction du professeur Fabien Pecot. L’étude a pu compter sur la participation du syndicat des discothèques et les contributions du Razzmatazz et des chercheurs du projet LX Nights, Sounds of Tourisme et de la Comissió Nocturna Barcelona. Elle a aussi eu recours à 4 focus groups de clients de discothèques.
Parmi les pistes présentées dans le rapport, un partenariat avec les hôtels afin d’organiser des fêtes dans les chambres avec sa bulle sociale serait parmi les projets réalisables à court terme. Ce concept d’Hotel Room Party permettrait d’organiser des fêtes en petit comité tout en évitant les tracas du couvre-feu puisque les participants dormiraient sur place. La formule pourrait aussi se décliner pour des groupes un peu plus importants, après réalisation de tests antigéniques, et avec la piste de danse dans une salle de l’hôtel.
Les fêtes en plein air sont aussi parmi les possibilités les plus recommandées pour palier aux exigences épidémiques. Le rapport propose ainsi des concerts ou sets de DJs au Port Olympique ou au Port Forum, avec des spectateurs installés dans des bateaux, chacun avec sa propre bulle sociale. Des embarcations-bars passeraient de bateau en bateau pour proposer boissons et snacks. Le rapport mise en général sur les événements en plein air dans de larges espaces, comme les parcs ou grandes places de la ville.
Evénements privés et horaires décalés
Pour assurer la survie des petits bars de nuit, l’étude préconise la création d’un « airbnb de bars ». Les établissements seraient proposés à la location pour des événements privés, ce qui permettrait de « capter la partie de la population préférant les fêtes plus intimistes » précise le rapport.
Les horaires d’ouverture pourraient aussi être repensés, et les discothèques ouvriraient par exemple de 17h à 22h, pour respecter le couvre-feu. L’étude met en valeur le fort désir des personnes interrogées de pouvoir à nouveau danser en groupe, et l’horaire nocturne ne semble pas être une priorité absolue.