Le ciel de Barcelone accueillera les premiers tests de taxis volants courant 2022.
L’image futuriste par excellence, la voiture volante, va donc bientôt devenir réalité. Pas encore question d’en faire un mode de transport de masse, l’espace aérien étant limité et la maîtrise de tels véhicules nécessitant un peu plus qu’un permis B, mais dans un premier temps des taxis.
Avec l’ambition de faire de l’Espagne l’un des pays les plus avant-guardistes du secteur, ENAIRE, le gestionnaire espagnol de la navigation aérienne dépendant du ministère des Transports, a annoncé cette semaine participer à deux projets d’aérotaxis financés par les fonds européens Horizon 2020. « Nous avons besoin de faire entrer la mobilité urbaine dans la troisième dimension : l’espace aérien. Et nous avons besoin de le faire de la manière la plus efficace et la plus durable possible » a déclaré le directeur d’ENAIRE Angel Luis Arias.
Léger, automatisé, électrique et doté de plusieurs hélices, le taxi volant sera un nouveau moyen de transport écologique donc, mais pas vraiment adapté aux acrophobes.
Une offre mûre dès 2025
Les projets développés en Espagne planchent sur les taxis volants mais aussi sur l’usage des drones dans la livraison de marchandises. Les premiers vols d’essai sont prévus en 2022 à Barcelone et Saint-Jacques-de-Compostelle.
Prototype d’un taxi volant
Selon le cabinet de conseil américain Oliver Wyman, les premières routes commerciales intra-villes pourraient s’ouvrir dès 2023, et le marché se mettre en place à partir de 2025. Le marché des taxis volants pourrait représenter 35 milliards de dollars dans 15 ans, avec une présence dans une centaine de villes à travers la planète.
Les grandes métropoles asiatiques et américaines seraient les plus propices à se lancer avant tout le monde, mais l’Europe ne veut pas rester à la traîne et compte plusieurs projets en cours. En Espagne donc, mais aussi en Allemagne et en France, où l’on espère être au point pour les Jeux Olympiques de Paris en 2024.
