L’auteur barcelonais Carlos Ruiz Zafón est décédé aujourd’hui d’un cancer colorectal dans sa résidence à Los Angeles. Il avait 55 ans.
Son roman L’Ombre du vent est un best-seller international. Des lecteurs des quatre coins du monde se sont plongés dans les aventures de Daniel Sempere à Barcelone, dont la vie a été bouleversée par la découverte du mystérieux auteur Julián Carax. Derrière ce fabuleux ouvrage publié en 2001 se cachait Carlos Ruiz Zafón. Né à Barcelone en 1964, il résidait depuis 1993 à Los Angeles où il y écrivait des scénarios de films. L’écrivain est mort ce vendredi chez lui, des causes d’un cancer colorectal.
Les premiers symptômes de la maladie apparurent en 2018 lors d’un voyage à Londres. S’en est suivi deux ans de long combat contre la maladie. À Barcelone, la maison d’édition Planeta a travaillé durant plus de vingt ans avec Carlos Ruiz Zafón. Elle témoigne de sa tristesse de perdre « une amitié qui allait au-delà du professionnel ».
“Cada libro, cada tomo que ves, tiene alma. El alma de quien lo escribió, y el alma de quienes lo leyeron y vivieron y soñaron con él.”
La Sombra del Viento
Hoy ha fallecido Carlos Ruiz Zafón, uno de los mejores novelistas contemporáneos.
Et recordarem sempre, Carlos! pic.twitter.com/VWRFXNELVP
— Planetadelibros (@Planetadelibros) June 19, 2020
Carlos Ruiz Zafón, écrivain international
Régulièrement cité comme « l’un des meilleurs romanciers contemporains », Carlos Ruiz Zafón écrit son premier roman à l’âge de 14 ans. Quelques années plus tard, il décide de consacrer sa vie à l’écriture et arrêter le monde de la publicité. Sa carrière décolle lors que la publication de son quatrième ouvrage L’Ombre du Vent en 2001. Traduit en trente-six langues, il a été vendu à plus de douze millions d’exemplaires et a reçu de nombreux prix littéraires. Ce roman, entraînant dans la Barcelone d’après-guerre, correspond au premier tome de la série Le Cimetière des livres oubliés. Il écrira également par la suite trois autres romans pour composer la série Cycle de la brume.
Passionné de littérature, pour Carlos Ruiz Zafón « Les livres sont des miroirs, et l’on y voit que ce qu’on porte en soi–même ».