Le chômage et la retraite
Les charges mensuelles
Les impôts (taux, déduction)
Les employés
ESPAGNE
Le nouveau freelance bénéficie d’une réduction de cotisation à la Sécurité Sociale pendant 12 mois grâce à la nouvelle « tarifa plana » : au lieu de payer 268 euros de cotisation par mois, l’indépendant ne cotisera que 50 euros par mois.
Le statut de freelance devient plus flexible : l’adhésion à la sécurité sociale est moins contraignante. Par exemple, un freelance peut désormais s’inscrire et se désinscrire 3 fois par an du registre des indépendants.
Si le travailleur indépendant embauche, pour une durée indéterminée, un membre de sa famille, il est exempté de cotisation à la Sécurité Sociale espagnole.
Si le freelance est en retard dans le paiement de sa cotisation à la Sécurité Sociale, il sera moins pénalisé qu’auparavant : le montant de sa pénalité ne correspondra qu’à 10 % de la cotisation mensuel à la Sécurité Sociale. Avant, la pénalité s’élevait à 20%.
Les indépendants peuvent déduire de leurs impôts les dépenses liées à leur activité professionnelle : électricité, gaz, eau, téléphone et Internet.
Les freelances peuvent aussi déduire de leurs impôts leurs frais de restauration professionnels tant qu’ils restent inférieurs à 12 euros par jour.
Pour les femmes qui reprennent leur activité après un congé maternité de 2 ans, le gouvernement octroie une « tarifa plana » de 50 euros pendant un an.
Enfin, les femmes et les jeunes bénéficient de réductions diverses : charges, cotisations, … durant les trois premières années d’activité.
Sans ces amendements, le statut d’indépendant attirait déjà : les freelances représentent aujourd’hui plus de 18 % des actifs en Espagne (environ 3,1 millions d’individus contre 2.3 millions en France) alors qu’il ne concernait que 15 % de la population active avant la crise de 2008.