Ancien ministre, vainqueur de Manuel Valls lors des primaires présidentielles, Benoit Hamon est candidat aux élections européennes. Une nouvelle fois, il apporte son soutien aux leaders catalans incarcérés.
Après la polémique qui a enflammé la diplomatie espagnole la semaine dernière suite au manifeste contre la répression espagnole signé par 41 sénateurs français, c’est Benoît Hamon qui revient à la charge.
En route pour la prison de Soto del Real, pour rendre visite aux politiques catalans incarcérés. Dans une Europe où les libertés sont fragiles, on ne résoudra pas un conflit politique par les tribunaux. #VivelEuropeLibre pic.twitter.com/dJoMH8xNKZ
— Benoît Hamon (@benoithamon) 1 de abril de 2019
Dans un tweet publié alors qu’il était en taxi sur la route de la prison madrilène de Soto del Real, accompagné du ministre catalan de l’Action extérieure Alfred Bosch, Benoît Hamon a expliqué dans une courte vidéo le but de la démarche.
Le candidat aux élections européennes amalgame sa visite du 8 mars en Pologne pour défendre le droit à l’avortement et celle de ce jour pour le droit à l’autodétermination des peuples. Benoît Hamon rappelle qu’il ne partage pas la cause de l’indépendantisme mais se rend au centre pénitentiaire madrilène pour défendre une « solution politique au conflit ». Pour l’ex-candidat à la présidentielle française, « on ne peut pas enfermer une idée politique entre les quatre murs d’une prison ».
Déjà en novembre dernier sur Equinox Radio, Hamon demandait la libération des prisonniers catalans qui ne représentent, selon lui, aucun danger pour la sécurité intérieure.
Ecouter aussi : l’interview de Benoît Hamon sur Equinox