Bientôt un an que les indépendantistes déversent la couleur jaune sur toute la Catalogne.
Rubans sur les vêtements, drapeaux aux balcons, affiches sur les façades, tags sur les routes, nœuds dans les arbres. Tous les supports sont bons pour faire passer le message : les souverainistes réclament la libération des responsables politiques indépendantistes incarcérés et le jaune est la couleur symbolique du mouvement. Les séparatistes mettent un point d’honneur à faire passer le message internationalement. Les plages de Barcelone et ses touristes sont donc un terrain particulièrement attractif.
Au début de la saison estivale, les sympathisants indépendantistes remplissaient les plages de croix jaunes. Des actions au goût morbide qui avaient choqué. Les militants favorables à l’unité de l’Espagne débarquaient à leur tour sur le sable, cette fois-ci avec des drapeaux aux couleurs ibériques. Les altercations furent fréquentes et un statu quo fut mis en place, les deux camps ne venant plus sur les plages que pour prendre le soleil et se baigner.
📽️ VÍDEO DE L’ACCIÓ DELS CDR DE LA SELVA A LA PLATJA DE BLANES
Avui amb @CDRLloretdeMar i la resta de CDR de La Selva hem anat a la platja a reclamar llibertat i democràcia, aquí podeu veure el vídeo de la jornada. pic.twitter.com/jERnm6CpeB— CDR Blanes (@CdrBlanes) 19 de agosto de 2018
Mais en cette fin août, les comités de défense de la République (CDR) organisateurs d’opérations coups de poings indépendantistes, sont de retour sur les plages. Plus consensuels, cette fois-ci, ils envahissent les plages de jaune à l’aide de parasols. Ainsi les unionistes ne peuvent pas les accuser d’utiliser illégalement l’espace public comme c’était le cas avec les croix jaunes.