Hier, lors des célébrations autour de la victoire française, la fête bon enfant a dû céder la place à des scènes de guérilla urbaine, une situation qui n’a jamais lieu en Espagne. Explications.
Voitures brûlées, magasins saccagés, passants pris à parti, policiers attaqués. Paris, Lyon, Marseille, Roubaix, la France se réveille avec la gueule de bois. Les sempiternels casseurs ont une fois de plus gâché la fête. Des faits graves qui choquent depuis l’Espagne. A Barcelone, malgré quelques tensions d’après match sur la place Catalunya la situation ne dégénère jamais comme en France. Le fondateur du site Barça inside, Olivier Goldstein explique à Equinox, « que la composition sociale du football en Espagne est beaucoup plus familiale qu’en France ». Le club FC Barcelone offre à chaque rencontre 3000 places gratuites pour les enfants de moins de 14 ans. Elle est aussi plus féminine, 25% des affiliés du Barça sont des femmes.
Selon le journaliste, il y a beaucoup plus de testostérone dans un stade en France qu’en Espagne. « Au Camp Nou, on n’entend pas le flot continu d’injures qu’il y a au Parc Des Princes. Forcément dans la rue après, c’est la même ambiance que dans le stade, les gens se croient dans un grand défouloir » analyse Olivier Goldstein. « En Espagne, on soutient son équipe c’est positif. En, France on est plus dans la haine de l’autre. Le pays en général est très tendu » se désole le journaliste.
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Au Champs Elysée c’est la folie ptdrrrrrr pic.twitter.com/9NmL7Lb6W9
— la mala 🇲🇦 (@Seyli_) 15 de julio de 2018