Manuel Valls manifeste à Barcelone: « Il n’y a pas de prisonniers politiques en Espagne »

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Plusieurs dizaines de milliers de personnes opposées à l’indépendance de la Catalogne ont défilé dimanche dans les rues de Barcelone sous le slogan « ahora más que nunca, seny » (aujourd’hui plus que jamais, du bon sens). Parmi eux, l’ancien Premier Ministre français Manuel Valls. 

Photos:AC/Equinox

« Je suis aux côtés de ceux qui défendent la démocratie, je suis ici pour dire combien nous avons besoin d’une Espagne unie » expliquait ce dimanche Manuel Valls à quelques journalistes francophones venus l’interroger sur la raison de sa présence à la manifestation organisée par l’association unioniste Societat Civil Catalana. Le député de l’Essonne, originaire de Barcelone et parfaitement catalanophone, a défilé en première ligne avec le leader de Ciudadanos Albert Rivera, la ministre de la Santé espagnole Dolors Montserrat (Partido Popular), le socialiste Miquel Iceta et le député du Partido Popular Xavier Albiol.

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Pour Manuel Valls, « le destin de la Catalogne est étroitement lié à celui de l’Espagne et de l’Europe » et « l’Espagne a besoin de la Catalogne comme la Catalogne a besoin de l’Espagne ».  Il a par ailleurs déclaré que « le projet séparatiste avait échoué face à la fermeté du gouvernement espagnol, à la clarté du message européen et face à la société catalane ».

Pour l’ancien Premier Ministre, les quatre leaders indépendantistes placés en détention préventive depuis près de 5 mois ne sont pas des prisonniers politiques. « Pas plus en Espagne qu’en France, il n’y a de prisonniers politiques, chaque responsable politique est responsable de ses actes, si en France des élus organisaient un processus d’indépendance et de séparation d’une région, croyez-moi, la France réagirait de la même manière, avec la plus grande autorité » a-t-il ajouté.

Interrogé sur le référendum prévu en Nouvelle Calédonie, l’ancien Premier Ministre a répondu qu’il « ne fallait pas tout mélanger », que le territoire se trouvait à 20.000 kilomètres de Paris et que la consultation était prévue par la Constitution.

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