Le marché du travail termine l’année 2024 de la meilleure des manières avec la création d’un demi-million de nouveaux emplois et un mois de décembre 2024 comptant 35.000 travailleurs supplémentaires.
2024 est décidément une belle année pour l’Espagne sur le plan économique. Les chiffres du chômage du dernier trimestre de l’année viennent de tomber et permettent à la péninsule ibérique de finir sur une note positive. Plus d’un demi-million d’emplois ont été créés et le nombre total de travailleurs s’est consolidé à plus de 21,3 millions. Dans le détail, l’Espagne compte 501.952 personnes actives de plus qu’au début de 2024.
En décembre, le chômage a diminué de 25.300 personnes par rapport au mois précédent (-1 %), relève le ministère de l’Économie dans un communiqué. Une tendance qui confirme la bonne trajectoire d’emploi de ces dernières années. Si l’on excepte l’année de la pandémie, 2020, depuis 2018, l’augmentation du nombre de travailleur est restée proche ou supérieure à un demi-million tous les ans.
Deux secteurs d’activités sortent du lot
Le chômage en Espagne se contracte pour la quatrième année consécutive, notamment grâce au dynamisme du secteur des services. Plus précisément, c’est le commerce qui a le plus augmenté l’emploi en chiffres absolus, avec une augmentation de 27.990, suivi de 15.800 dans les activités de santé. En revanche, ceux qui ont perdu le plus de membres sont le secteur de l’hôtellerie, avec une perte de 27.500 emplois et la construction, avec 10.900.
Par ailleurs, cette baisse a principalement concerné les femmes avec 25.238 chômeuses en moins (-1,6 %), alors que chez les hommes, le repli est moins prononcé avec seulement 62 personnes de moins (-0,01 %). Chez les moins de 25 ans, le nombre de demandeurs d’emploi a baissé de 10.903 personnes (-5,5 %), tandis que chez les 25 ans et plus, il a régressé de près de 14.400 personnes (-0,6 %). La ministre du Travail Yolanda Díaz indique ainsi que l’amélioration de l’emploi est soutenue par la réforme de la loi travail qui a permis de réduire le taux d’emploi partiel.
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