« Coco », « Là-haut », « Némo », « Toy Story », « Ratatouille » ou encore « Monstres & cie », l’expo « Mundo Pixar » recrée les décors de nos long-métrages préférés.
Qui n’a jamais rêvé de pouvoir traverser l’écran et entrer dans son film favori ? Les studios Pixar ont rendu ce rêve possible, pour le plus grand plaisir des fans du studio d’animation.
Clairement pensé pour les enfants, le site de 3 000 mètres carrés situé sur le parking du centre commercial Westfield – La Maquinista est à la hauteur de leurs attentes (et des nôtres). On se balade de décor en décor, traversant la chambre d’Andy dans « Toy Story » pour entrer juste après dans le salon de « Coco », en compagnie de la grand-mère et du petit garçon, et ainsi de suite dans 13 salles différentes, passant des émotions de « Vice-Versa » au monde aquatique de « Némo », fausses méduses et bulles comprises.
Avant chaque nouveau décor, un panneau récapitulatif bienvenu pour raconter la scène que l’on s’apprête à voir. Bon point pour l’accessibilité : des notices en braille et en audio description sont disponibles.
Bien sûr, les formidables bandes originales de chaque film ne sont pas oubliées – en espagnol, évidemment, ce qui peut étonner quand on est habitués aux titres en français – puisque les chansons sont diffusées tout le long de la visite.
Beaucoup de photos mais toujours de la magie
Plus qu’une exposition, c’est d’avantage le temple de la photo et de la vidéo puisque tout est organisé de façon à avoir le « selfie » le plus instagramable. Des employés le rappellent d’ailleurs au début de la visite : « n’oubliez pas de poster sur les réseaux avec le #mundopixar ». Problème, dans des groupes de 50 personnes, cette obsession de la photo crée parfois des bouchons.
Un moindre bémol, tant la magie des personnages issus de nos films favoris fait son effet. Au-delà du plaisir personnel, voir des enfants complètement extasiés devant Flash McQueen de « Cars » en grandeur nature est franchement attendrissant. Après environ 50 minutes de visite, rendez-vous à la boutique, où ces mêmes enfants réclament à cors et à cris une peluche de Némo. Et on les comprend, on a fait pareil.
