En Espagne, halte aux pratiques abusives des festivals

Les festivals aussi ont des lois à respecter. C’est ce que rappelle l’Organisation des consommateurs et utilisateurs (OCU) dans une campagne préventive, où elle dénonce les pratiques abusives les plus communes et les moyens de s’en prémunir.

Photo de couverture : Equinox

« Des festivals sûrs, garantis et sans abus », voilà le souhait de l’Organisation des consommateurs et utilisateurs (OCU), qui dénonce dans une nouvelle campagne les pratiques abusives de certains festivals espagnols.

Paiement en espèce et remboursement des billets

Un des grands axes de travail de l’organisation porte sur la bourse des festivaliers, malmenée en amont, en aval et pendant les festivals. L’OCU appelle notamment à la création d’une réglementation visant à contrôler les prix de revente des billets, qui, dans de nombreux cas, sont multipliés par trois ou quatre par rapport aux tarifs officiels.

Les moyens de paiement proposés pendant les festivals sont aussi dénoncés par l’organisation, qui se scandalise de voir que seuls les paiements par bracelet sont parfois acceptés. Cela va, selon elle, à l’encontre de la réglementation qui oblige à toujours accepter l’argent en espèces. En outre, des commissions abusives sont souvent facturées pour charger ou rembourser l’argent de ces bracelets, ce qui est une autre pratique illicite.

Pour clore ce chapitre budget, l’organisation insiste sur le droit des festivaliers à se faire rembourser leur billet lorsqu’un événement est annulé ou son programme modifié.

Pour une meilleure gestion des déchets dans les festivals

L’autre fer de lance de l’organisation est celui de l’écologie. Elle dénonce le greenwashing opéré par certains et rappelle que les festivals doivent appliquer une politique conforme à la loi sur les déchets d’emballages. Celle-ci stipule queles organisateurs doivent mettre à disposition des festivaliers des gobelets réutilisables et rembourser aux consommateurs l’argent payé pour ceux-ci. Trop souvent, dénonce l’OCU, les organisateurs ne le font pas.

En ce qui concerne le bien-être des festivaliers, l’association milite pour plus de sanitaires dans les festivals. Le nombre insuffisant de ceux-ci entraîne des problèmes de santé. De la même manière, l’OCU exige de l’eau potable disponible gratuitement et plus de flexibilité concernant la nourriture ramenée par les participants dans les événements.

En conclusion, l’OCU rappelle que les festivaliers ont des droits et l’autorisation d’en jouir : ils peuvent alerter sur les pratiques abusives dont ils sont témoins en contactant l’association.

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