Après deux ans d’euphorie touristique post-Covid, le soufflé commence à retomber. Cet été, les compagnies low-cost qui avaient multiplié le prix de leurs billets vont les revoir à la baisse.
Photo de couverture : Equinox
Voilà une bonne nouvelle pour les budgets. Après deux étés au cours desquels les prix des compagnies ont augmenté de 20%, générant par exemple chez Ryanair un chiffre d’affaires de 13,44 milliards d’euros lors de l’année 2023-2024, l’eldorado aérien semble toucher à sa fin.
La compagnie irlandaise, qui a divulgué lundi 20 mai ses résultats financiers sur 2023-2024, s’attend à devoir réduire le coût de ses billets durant l’été, et a par ailleurs déjà commencé à le faire en avril et en mai sur les vols en milieu de semaine. Le directeur général de la compagnie Michael O’Leary déclarait dans son communiqué ne pas savoir d’où provient exactement ce manque d’intérêt de la part des consommateurs :
« Nous ne savons pas vraiment s’il s’agit simplement du sentiment des consommateurs ou de craintes associées à la récession en Europe ».
Dans tous les cas, l’objectif du directeur est de remplir ses avions, quoi qu’en coûte la baisse des prix.
Une baisse sans grandes conséquences pour les compagnies low-cost
Malgré cette baisse, au vu des excellents résultats présentés en 2023-2024, l’avenir des compagnies low-cost ne semble pour le moment pas en danger. En effet, au cours des 12 derniers mois, la demande a été telle que le prix moyen du billet chez Ryanair avait augmenté de 21%, sans compter les coûts annexes (choix du siège, bagages, consommations), qui ont pour leur part progressé de 12%.
Côté affluence, pas de souci à se faire non plus, puisqu’il semble que les voyageurs retrouveront le chemin du tarmac. En 2023, Ryanair accueillait 184 millions de passagers et devrait en transporter 198 à 200 millions l’an prochain, et jusqu’à 300 millions en 2034.