Le Syndicat des étudiants des pays catalans a appelé ce mercredi à une grève pour protester contre l’inaction des institutions et montrer son soutien au peuple de Palestine.
Photo de couverture : compte twitter du Syndicat des étudiants des pays catalans
Une des premières initiatives du syndicat a été de bloquer l’entrée de Acció, l’agence du gouvernement catalan en charge de la compétitivité de ses entreprises dans le monde. Avec des bureaux partout, y compris à Tel Aviv, l’organisation est la cible de ce blocus : les étudiants réclament au prochain gouvernement catalan, après les élections de ce dimanche, qu’il « mette fin aux relations avec Israël et cesse de persécuter le mouvement de solidarité avec la Palestine ».
Sur la centaine de manifestants, quelques uns sont entrés dans les bureaux tandis qu’une partie est restée à l’extérieur. Ces derniers ont eu un accrochage avec la police, qui a en retour formé un cordon de sécurité encadrant l’entrée et chargé les manifestants. Avec 7 fourgons, la police a ensuite bloqué la circulation routiére sur le Passeig de Gracia, où le bâtiment visé se trouve.
Une manifestation de grande ampleur dans le centre de Barcelone
Ce n’est pas la seule action en cours ce mercredi, puisque les facultés UB (Université de Barcelone) et UAB (Université Autonome de Barcelone) sont aussi bloquées par des élèves. À l’UAB, les étudiants ont interdit l’entrée du campus en bloquant les chemins de fer qui y mènent. Ce sont 80 personnes campant de nuit sur le campus qui ont mis en place le sabotage, tôt ce matin.
Après cette matinée chargée, le syndicat, en lutte depuis le 6 mai, a lancé un appel à la manifestation générale sur Plaça Universitat. Depuis midi ce mercredi, des centaines d’étudiants ont investi la place et débordent sur les rues adjacentes.