Barcelone est l’une des villes les plus belles au monde pour ses habitants. La capitale de la Catalogne possède un nombre incalculable de qualités. Mais soyons objectifs, la cité comtale compte quelques défauts, des habitudes, des comportements que l’on aimerait voir disparaître. Voici les 10 choses que l’on voudrait changer à Barcelone.
L’absence de chauffage dans les apparts
« Jusque dans les années 70, les constructions étaient pensées sans chauffage. Pour des raisons d’urbanisme et de développement de la ville », explique Valenti Soley, gestionnaire immobilier chez Sh Barcelona. A Barcelone, encore la moitié du parc immobilier date de 1945. L’un des plus anciens d’Espagne, en comparaison à Madrid ou Bilbao. Alors il n’est pas rare de vivre encore à l’ancienne dans la cité comtale.« Aujourd’hui, dans les nouvelles zones de la ville, tous les édifices sont fournis en gaz ou disposent d’énergie aérothermique », assure Valenti Soley. C’est notamment le cas de Poblenou, où les logements sont particulièrement récents, et mieux isolés que dans le reste de la ville. Dans les autres quartiers, les pompes à chaleur se sont peu à peu généralisées. « Mais elles ne chauffent pas très bien », reconnaît le gestionnaire immobilier.
Malgré toutes les évolutions, bon nombre de bâtisses peinent à se mettre au goût du jour. Beaucoup d’appartements de Barcelone ne sont dotés que d’une clime, réversible parfois en chauffage. Un élément très demandé par les locataires, selon la saison durant laquelle ils font leur recherche, estime Valenti Soley. Mais sans se voiler la face, la clim réversible ne fait pas toujours l’affaire. Ou du moins pas autant qu’un radiateur. Alors là où Barcelone peine à évoluer, c’est sur sa législation. Ou plutôt son application.
Car en Espagne comme en France, les propriétaires ont l’obligation de proposer un logement décent à la location. Avec toutes les conditions nécessaires pour vivre dans un minimum de confort. Elles concernent donc l’eau chaude et le chauffage. Que ce soit d’un côté comme de l’autre de la frontière, la performance des équipements ne fait pas partie des réglementations.
Mais contrairement à la France, où sont privilégiés les radiateurs, il est bien plus fréquent de n’avoir comme système de chauffage que la clime réversible à Barcelone. Car oui, il s’agit bien sur le papier, d’un chauffage. « Les propriétaires n’ont pas d’obligation d’installer des radiateurs », rappelle Valenti Soley de Sh Barcelona. Et puisqu’en Espagne, ce sont eux les rois, alors l’étape du chauffage reste coutume.
Quand on nous répond en anglais alors que l’on parle en Espagnol
Je vais tranquillement acheter du raisin un samedi matin dans le supermarché en bas de chez moi , je dis juste « hola bon dia » et le caissier me demande directement « Do you want a bag ? ». Stéphane, originaire de Béziers, se désole de toujours passer pour un touriste après quinze ans de vie à Barcelone. Pourtant, le Français affirme faire attention, à la fois à son attitude et au choix de ses quartiers. « Je ne vais jamais dans le gótic ou sur les plages de la ville, je choisis des commerces de quartier dans l’Eixample, pour être sûr d’être traité comme un local et je suis discret dans mon comportement pour ne pas passer pour un touriste festif ».
Comme des dizaines de milliers de Français qui vivent à Barcelone, Stéphane est souvent amalgamé à un vacancier. La phrase : « ¿ Me entiendes cuando te hablo en español? » ou un usage exclusif de l’anglais est souvent le traitement quotidien réservé aux expatriés. « Moi ça me vexe profondément. Je me sens étranger dans mon propre quartier. Être considéré comme quelqu’un qui ne réside pas ici renforce encore le sentiment d’anonymat de la grande ville », analyse Stéphane qui vit dans la Dreta de l’Eixample.
Le phénomène est devenu si ancré, que même des Catalans « de souche » en sont aussi victimes. Raul, né à Barcelone dans le quartier de Poblesec, confie ne pas pouvoir mettre un pied dans les zones touristiques et commerciales de la ville sans se faire alpaguer en anglais. « On m’invite à des spectacles de Flamenco, à manger des tapas et boire des sangria » s’amuse ce cadre commercial de 40 ans. « Je suis très blanc et blond, alors quand finalement les interlocuteurs se rendent compte que je suis catalan, ils disent en rigolant que je joue à l’étranger », sourit Raul.
Se faire virer des terrasses
« Vous êtes combien ? », « c’est pour boire un verre ou pour dîner ? », « ok, mais pas plus de 30 minutes ». Le refrain est presque incessant, dans la carrer de Blai, à Poble Sec. C’est dans cette célèbre rue, connue pour ses pintxos, qu’a éclaté la dernière polémique de Barcelone : les terrasses ne sont plus ouvertes à tous les clients. Dans la capitale catalane, profiter de ces bouts de trottoir ou de jolies places, sous un parasol ou au soleil, relève désormais d’un privilège. Pas donné à tout le monde, et encore moins aux locaux. Car aux pieds de ses tables surcotées, que ce soit vers Montjuïc, à Gràcia ou dans l’Eixample, il faut avoir le bon profil pour obtenir le laissez-passer.
« Une personne seule, par exemple, ils ne la laissent pas s’asseoir, même pour dîner. Et s’ils sont deux, ils demandent d’abord si c’est pour manger ou prendre un verre. Si c’est simplement pour boire, ils refusent », annonce Ethan, habitant du quartier, employé dans un café-brunch de la rue. L’excuse la plus courante ? La table est (soi-disant) réservée. Mais l’entourloupe va parfois encore plus loin.
Il faut dire qu’il n’est pas de coutume pour un Espagnol d’être pressé par le temps. « Les gens restent entre 1 h 30 et 2 h parfois, juste pour un café. Des fois, même 3 h pour seulement deux verres », explique Mamadou, chef du bar-bistrot La Bota. Alors une fois 19 h sonnées, « l’heure des guiris » diront certains, eux aussi se mettent au diapason barcelonais. Ils ne limitent pas le temps, mais ceux qui choisiront l’option dîner, pourront avoir l’honneur d’aller dehors. Tandis que les autres, eux, se verront cantonnés aux banquettes intérieures. À prendre ou à laisser. « On n’a que quatre tables en terrasse, et avec la chaleur, tout le monde veut aller dehors« . Alors c’est à celui qui offrira plus, qui remportera le saint Graal.
L’odeur d’urine dans les rues
D’après les chiffres de la mairie, les mauvaises odeurs font l’objet de 30 % des plaintes reçues par les différentes administrations territoriales. Pour cause, selon un rapport de 2017, la pollution olfactive attendrait les 25% à Barcelone, contre une moyenne de 13% à 20% en Europe. Une situation dénoncée par tous les moyens dans la capitale catalane.
C’est probablement l’application Odour Collect qui regroupe le plus d’alertes. À Barcelone, elle recense 2 672 senteurs, bonnes et mauvaises confondues. Bien que le nez soit propre à chacun, ceux qui les signalent, les qualifient souvent de nauséabondes. Urine, égouts, œufs pourris, cannabis, animaux, boues, nourritures, pour ne citer que quelques exemples. Autant de parfums, généralement localisés vers Diagonal Mar et le Forúm, qui correspondent aux concentrations de puanteurs dans la cité comtale.
Sans grande surprise, la pollution tient sa part du gâteau. Les déchets, encore trop fréquemment jetés par terre, aussi. Mais l’odeur des égouts reste celle qui, dans certaines zones proches de la mer, surplombe le plus la ville. Avec une toute nouvelle cause : la sécheresse.
« On est en secheresse. Or, comme il ne pleut pas, l’eau stagne et ne circule pas », explique Helena Mercadal, au département écologie de la mairie de Barcelone. Par leur configuration, les quartiers situés en bas de la cité catalane, tels que Poblenou, Diagonal Mar et la Barceloneta, se montrent particulièrement affectés.
Les derniers plus gros chantiers : celui de la rue Marià Aguiló à Poblenou, et celui l’avenue Diagonal. Le dernier permet un meilleur drainage de l’eau entre le Passeig de Sant Joan et Girona, un secteur qui était très touché, notamment sur la carrer d’Aragó qui comptabilisait, en 2017, 90 % des mauvaises odeurs d’égouts. « De cette façon, l’eau arrive plus facilement dans les parties basses de Barcelone, et cela évite les inondations ». Peu à peu, Barcelone revoit alors ses tuyauteries en séparant aussi les eaux issues des sanitaires et les eaux de pluies.
Mais il existe aussi une autre explication, selon le professeur en chimie et technologie de l’environnement Raúl Muñoz, interrogé par Equinox : les stations d’épuration. Elles sont trop proches des quartiers résidentiels, assure-t-il. Il suffit alors d’une mauvaise brise pour que circulent les mauvaises odeurs dans les quartiers. Le tout, ajouté à la nourriture. L’univers de la restauration, surtout dans les zones touristiques telles que la Rambla et la Sagrada Familia, allonge la liste de ce qui, parfois, empeste Barcelone.
La densité
Coincée entre la mer d’un côté et le Tibidabo de l’autre, victime de son succès économique qui a vu arriver une première vague d’immigrés espagnols puis des immigrés du monde entier, Barcelone entasse ses habitants comme elle peut. Résultat : une densité record, supérieure à Tokyo, Delhi, New York, Hong Kong ou encore Londres.
Avec 15.750 habitants au kilomètre carré (chiffres Mairie de Barcelone), elle est seulement dépassée en Europe par Paris et ses près de 21.000 habitants au kilomètre carré. Bien plus condensée que la plupart des grandes villes occidentales, Barcelone possède très peu d’espaces verts et grands parcs, tandis que ses immeubles n’ont cessé de croître, parfois de manière assez anarchique.
Les quartiers qui observent la densité la plus importante sont, dans l’ordre, Sants-Badal, el Camp d’en Grassot i Gràcia Nova, Navas, el Camp de l’Arpa del Clot, la Sagrada Familia, Sant Antoni, Vilapicina, el Baix Guinardó, la Nova Esquerra de l’Eixample et le Raval tandis que le quartier le plus aéré est sans surprise celui de Vallvidrera, el Tibidabo i les Planes.
La saleté des rues
Ramassage des déchets, nettoyage tous les jours au jet d’eau et passage de serpillière sur les pavés devant les commerces chaque matin. C’est le traitement que reçoit Barcelone quotidiennement. Et pourtant, toujours la même impression : la cité catalane paraît sale. Depuis plusieurs années, le baromètre de la mairie, qui recense l’avis des Barcelonais, met celui de la propreté sur le podium des préoccupations. Le dernier en date, sorti en juin 2023, place une fois de plus le problème en troisième position.
Mais en filtrant quartier par quartier, c’est en réalité celui de l’Eixample qui s’en plaint le plus. Les habitants du centre de Barcelone mettent en première position de leurs inquiétudes, le manque de nettoyage. Alors même qu’il s’agit de la zone la plus désinfectée de la ville. « Mes collègues et moi faisons un énorme travail. On vide les poubelles, plus tout ce qui a été laissé à côté. On ramasse les sacs, on balaye les rues. Puis le service arrosage passe derrière nous pour rincer les rues », énumère Evelin, 33 ans, éboueuse dans le Raval. À Ciutat Vella, c’est là où se trouve le gros du travail. « Il y a beaucoup de tourisme, donc on a beaucoup de boulot. »
Trois rondes s’organisent tous les jours du lundi au dimanche. 7 jours sur 7, au prix d’un service le matin, un autre l’après-midi et un troisième la nuit. Le tout, 365 jours par an. Une prestation effectuée en non-stop par 4600 agents barcelonais tout au long de l’année, qui l’an passé a coûté pas moins de 293,6 millions d’euros à la mairie.
A Barcelone, difficile de faire briller la célèbre fleur moderniste qui orne le sol. Les panots de flor ont la peau rude. À raison. Contrairement à d’autres villes comme Paris, aux pavés de granit, « ceux de Barcelone sont en béton. Ils se salissent facilement puisque c’est un matériau légèrement poreux », explique Eva Garcia, architecte au sein de l’étude barcelonaise Lallotja Arcquitectes.
Les « roses de Barcelone » absorbent donc, entre autres, les liquides ainsi que la résine des arbres. « C’est donc plus difficile à laver, et c’est sûrement pour cela qu’on a l’impression que les sols sont sales », ajoute la professionnelle. Selon Eva, le mieux serait de les récurer à haute pression. Mais avec la sécheresse et le manque d’eau en toile de fond, il ne s’agit plus de la priorité. Bien qu’elle le soit chaque jour aux yeux des Barcelonais.
L’isolation des logements
Hiver trop froid, été trop chaud, bruits des voisins… Vivre dans un appartement à Barcelone ou dans le reste de l’Espagne peut être compliqué, tant les problèmes d’isolation sont nombreux. En 2010, une conférence sur l’isolation acoustique et thermique, tenue à l’Université polytechnique de Valence, a d’ailleurs été claire : les logements espagnols font partie des habitations les moins bien isolées contre le froid, la chaleur et le bruit en Europe.
Lors de la conférence, un groupe d’experts a dévoilé des chiffres parlants. En effet, jusqu’à 30 % de l’énergie peut être perdue en raison d’une mauvaise isolation. Ces problèmes sont essentiellement présents dans les logements construits avant les années 2000. « Pendant de nombreuses années en Espagne, l’importance de l’isolation thermique et acoustique n’a pas été valorisée pour garantir le confort des locataires« , a souligné Miguel Gasset, expert en isolation. Ce qui explique les nombreux logements mal isolés dans le centre de Barcelone, dont leur construction est exclusivement antérieure à 2000.
Les méthodes d’isolation en Espagne ne sont pas généralisées tant les caractéristiques météorologiques varient en fonction des régions. « On ne peut proposer un modèle d’isolation généralisé, car ce n’est pas la même chose d’isoler thermiquement une façade nord qu’une façade sud ; ce n’est pas la même chose non plus d’isoler une maison à Valence et une maison à Madrid. Au-delà de la réglementation, une étude doit être menée pour assurer le confort et l’efficacité énergétique de chaque maison », explique Miguel Gasset.
Cependant, depuis une dizaine d’années, et dans un souci de transition énergétique, l’Espagne réfléchit à des solutions pour une isolation thermique efficace. Parmi elles, l’expert en isolation Miguel Gasset a évoqué l’utilisation d’une laine minérale naturelle pour l’isolation thermique et acoustique et aussi du verre à couche magnétron. Ces couches – d’épaisseur nanométrique – sont placées sur le verre et fonctionnent de deux manières : réfléchissant l’infrarouge proche (l’énergie qui entre par le soleil) et lointain (l’énergie qui est perdue de l’intérieur de la maison). « En jouant avec les deux, on peut obtenir un verre sélectif adapté à chaque zone et mieux isoler les maisons« , explique-t-il.
Les autoroutes qui traversent la ville
Ras-le-bol des voitures à Barcelone ? C’est ce que pensent les trois quarts des Barcelonais. Selon le baromètre municipal de décembre, les habitants sont favorables à une réduction du nombre de voitures dans la capitale catalane afin de laisser plus d’espace aux piétons. Parmi les personnes interrogées, près de 85% se font du souci à propos de la crise climatique et 47% estiment les mesures du gouvernement municipal de la ville « adéquates mais insuffisantes ».
Si l’on mettait bout à bout les voitures qui accèdent chaque jour à Barcelone, il serait possible de former une queue de 2100 kilomètres. Soit la distance qui sépare Barcelone d’Istanbul. 85.635 véhicules défilent chaque jour sur la Carrer Aragó qui traverse toute la ville. Avec la Diagonal (et ses 85.000 passages par jour) et la Gran Via, les axes de Barcelone ressemblent plus à des autoroutes urbaines qu’à des boulevards. Barcelone est saturée de voitures, motos, klaxons et pollution.
La seconde ville la plus bruyante au monde aprés le Japon selon l’OMS
Plus de 8 Barcelonais sur 10 sont exposés à des niveaux de bruit dangereux pour leur santé, selon les critères de l’OMS. Au-delà du seuil de 55 décibels, l’Organisation Mondiale de la Santé estime que les nuisances sonores peuvent provoquer des risques cardiovasculaires accrus, des difficultés de concentration, des retards d’apprentissage et des troubles du sommeil. Ce sont ces derniers qui provoqueraient les maladies les plus graves et les 47 morts par cardiopathie évitables chaque année à Barcelone selon le récent rapport d’ISGlobal. « Une mauvaise qualité du sommeil augmente le risque de maladies cardiovasculaires, confirme le cardiologue Juan Carlos Portugal, c’est un facteur de risque très connu ».
Et mauvaise qualité du sommeil ne veut pas forcément dire peiner à s’endormir ou se réveiller fréquemment. « Le bruit nocture peut provoquer des altérations du sommeil sans que nous en soyons conscients ni que cela ne nous réveille, explique Maria Foraster, chercheuse en santé publique à l’Université Ramon Llull, une exposition prolongée au bruit de la circulation routière peut mener à des altérations chroniques des réactions de notre corps, et engendrer maladies cardio-vasculaires, diabètes et obésité ».
Car c’est bien le bruit des voitures, motos, bus et autres véhicules qui affecte le bien-être des Barcelonais. Alors qu’il dérange 30% des Bruxellois, 43% des Madrilènes ou encore 60% des Parisiens, ce sont plus de 83% des Barcelonais qui doivent supporter continuellement les nuisances sonores de la circulation.
Les vendeurs ambulants sur les plages
Durant la saison estivale à Barcelone, les plages sont prises d’assaut par les touristes, mais aussi les vendeurs ambulants, connus pour répéter le refrain “cerveza, mojito?”. Leur forte présence sur le littoral barcelonais porte à croire que la vente est autorisée, mais elle est en réalité interdite. Une mesure méconnue des vacanciers qui se laissent tenter par un mojito, rafraîchissant en apparence, pour le savourer sans bouger de leur serviette.
Depuis plusieurs années, la police municipale effectue des opérations quotidiennes contre la vente ambulante, toute boisson confondue, explique la porte-parole de la Guardia Urbana Bárbara Soler à Equinox. Près de 500.000 canettes sont confisquées tous les ans. L’interdiction signifie que les boissons ne subissent aucun contrôle d’hygiène, « elles représentent un risque pour la santé » ajoute la policière.
La police catalane et la Guardia Civil ont saisi des ingrédients servant à la fabrication de mojitos, cachés dans des poubelles ou sous des plaques d’égout. Tous ont été passés au peigne fin par le laboratoire de chimie de la Guardia Civil. Ce dernier confirme que les boissons contiennent des éléments dangereux pour la santé, telle que bactérie intestinale « escherichia coli ». Elle provient de selles d’êtres humains, de vertébrés et d’eau naturelle non traitée et peut provoquer des diarrhées, gastro-entérites et autres problèmes digestifs et infections graves.
Nous sommes face à une infraction pénale et un véritable problème de santé publique s’exclame Eugenio Zambrano, secrétaire au syndicat CSIF et agent de la Guardia Urbana. Il faut vraiment réaliser le danger qui provient de ces boissons cachées dans des égouts ou des appartements insalubres »