Dans cette chronique, Equinox part à la rencontre des Français heureux de vivre dans la capitale catalane. C’est la belle vie des Français à Barcelone. Et pour terminer l’année, rencontre avec Sylvain, fêtard invétéré.
« Je suis venu pour un stage, je suis resté pour la ville ». A 29 ans, Sylvain ne se voit pas quitter Barcelone et « tout ce qui fait son charme : l’ambiance, la météo, la qualité de vie, la fête ». Et sur ce dernier point, l’Auvergnat sait de quoi il parle. Impensable pour lui de rester à la maison les nuits du week-end. « Le grand minimum, c’est de sortir tous les vendredis et tous les samedis ». Sylvain et sa bande de fêtards débutent par un before chez l’un d’eux ou dans un bar, et à 2 ou 3h, direction la boîte de nuit où ils restent bien sûr jusqu’à a fermeture.
Parfois les sorties commencent le jeudi soir, « mais jusqu’à 3h maximum car on travaille le lendemain », et peuvent se prolonger jusqu’au dimanche après-midi dans des fêtes en plein air. Ces rois de la nuit barcelonaise ont d’ailleurs créé au printemps 2022 Les Pintasses Bravas, une association qui répertorie sur Instagram des adresses méconnues et va bientôt proposer des événements. L’account manager dans le marketing digital vit à deux pas de la Rambla, dans une colocation qu’il partage avec trois amis, « pas trop festifs », précise-t-il en souriant.
Quel a été ton premier coup de coeur ?
Le Raval ! Il y a une vraie âme dans ce quartier, j’aime son côté populaire. Et puis, quand on aime faire la fête, il faut reconnaître que les meilleures adresses de bars et boites sont là.
Quels sont tes restaurants favoris à Barcelone ?
Dans le Born, la Casa Lolea, qui a sa propre sangria, propose des tapas classiques améliorées. Et côté restos, j’aime bien les Italiens, et en particulier Da Nanni.
Tes bars fétiches ?
J’aime bien le 45/33 dans le Raval, pour l’ambiance et le bar en lui-même, mais aussi la qualité des boissons et des cocktails, et les prix. C’est comme le 33/45 mais avec moins de monde. Le Nevermind aussi, pour sa vibe skate. J’aime bien le concept de la rampe de skate dans le bar.
Quelles sont boites préférées ?
J’aime bien le Jamboree, plaça reial, c’est une des seuls boites qui propose de l’afro-beat et du hip-hop. J’y vais souvent le jeudi, car c’est gratuit jusqu’à 1h30. Ensuite le Razzmatazz, pour son côté immense, unique. Les premières fois où j’y suis allé, je perdais toujours mes amis ! Il y en a pour tous les goûts, avec toutes leurs salles. Et puis, j’aime bien le cadre de l’Apolo, c’est une boite très belle et il y a pas mal de soirées électros.
Le plus bel événement ?
Ce qui est génial à Barcelone pour les fêtards, c’est qu’il y a beaucoup d’événements en plein air sur une très longue période, entre avril et octobre. Je vais souvent au Brunch Electronik ou à l’Afrobrunch, qui se tient un dimanche par mois à la Terrazzza, en général de 18h à minuit.
Quel est le plus beau monument ?
L’anneau olympique et toute la zone du stade olympique, et aussi le petit château qui abrite le musée des beaux-arts, le MNAC. J’aime tout Montjuic en fait, et la vue qu’on y a. Quand quelqu’un vient me voir, ça fait partie de la to-do.
Le plus bel endroit pour se promener ?
Pour courir, je vais souvent à la plage, de la Barceloneta à Bogatell. Et pour se promener, j’aime beaucoup Montjuic… encore une fois !
Quelle est ta plus belle rencontre ?
Mes colocs. J’ai rencontré le premier dans mon ancienne entreprise, et le second était déjà son ami. Tous les deux sont français, l’un est franco-italien et l’autre franco-espagnol. D’ailleurs la plupart des gens que j’ai rencontrés ici et qui sont devenus mes amis sont français. D’abord, parce que je travaillais en français, et puis après tu rencontres les amis des amis et tu restes un peu dans ce cercle, plus par feeling que par choix.
Quel est ton plus beau souvenir ?
En tous cas, ce n’est pas le Covid ! Pour les fêtards, les restrictions à Barcelone ont été horribles : confinement strict, tout était fermé, puis couvre-feu à 22h, et ensuite restrictions dans les bars et restos où on ne pouvait pas être plus de quatre personnes à la même table. C’était très compliqué. Mais sinon, en bon souvenir, je dirais les Fêtes de Gràcia, ça a vraiment été un coup de coeur.
