Selon le rapport annuel de l’Agence de Santé Publique de Barcelone, les infections sexuellement transmissibles (IST) sont en hausse dans la capitale catalane.
La gonorrhée et la chlamydia sont les nouveaux fléaux de Barcelone. Ces deux bactéries à l’origine d’infections sexuellement transmissibles doublent pratiquement leur présence à Barcelone depuis la fin de la pandémie de Covid 19 chez les hommes, tandis qu’une certaine stabilité se fait sentir chez les femmes.
Plus précisément, par rapport à 2021, la gonorrhée a augmenté de 44 % chez les hommes et la chlamydia, de 49 %. La gonorrhée est l’IST la plus courante chez les personnes résidant à Barcelone. Avec une incidence de 365 personnes des deux sexes contaminées pour 100 000 habitants et un pic à 677 pour 100.000 hommes. Le deuxième diagnostic d’IST le plus courant dans la capitale catalane est la chlamydia, avec une incidence de 329 pour 100 000 habitants ; 446 chez les hommes et 223 chez les femmes.
Face à cette tendance croissante des IST, la Mairie de Barcelone a lancé une campagne de sensibilisation avec le slogan « Visca el sexe lliure… d’infections » (Vive le sexe libéré… des infections). Ces IST ne sont certes pas mortelles, mais pourraient être facilement évitées avec une meilleure protection. La campagne se concentre donc sur la prévention et insiste sur la responsabilité de chaque citoyen de se protéger et de protéger par la même occasion ses partenaires sexuels. Un site web a aussi été ouvert avec une carte des centres de soins d’urgence et des liens pour trouver des sources d’informations sur la santé sexuelle.