Barcelone et 15 autres communes aux alentours ont fait retentir leurs sirènes. Près de 500 000 habitants ont simultanément reçu une alarme sur le téléphone. Voici pourquoi.
11 h, mercredi 15 novembre. C’est l’heure à laquelle les sirènes de Barcelone ont retenti. Mais aussi celle où près de 500 000 habitants ont reçu un SMS sur leur téléphone portable. Ce jour, la capitale catalane, et 15 autres communes du Baix Llobregat et du Vallès Occidental ont testé le bon fonctionnement de leurs 40 alarmes en cas de risque chimique.
Un bruit fort d’une minute et répété trois fois avec un intervalle de 5 secondes, similaire à celui d’une ambulance. La fin du signal était marquée par un son plus court mais continu, de 30 secondes. Il a surgit un quart d’heure après le début de l’essai.
Le port et la Zona Franca concernés à Barcelone
A Barcelone, cinq sirènes ont sonné dans la Zona Franca et au port. Aux alentours, les communes de l’Hospitalet de Llobregat, le Prat, ou encore Villadecans et Terrassa faisaient aussi partie du dispositif entrant dans le plan de prévention PLASEQCAT orchestré par la Protection civile de Catalogne.
De quoi rappeler quelques souvenirs. En France, ces alarmes ont l’habitude de résonner tous les premiers mercredis du mois. Ici, il s’agit que de la troisième (et dernière) de l’année. Les deux autres avaient sonné en septembre et en octobre. A Barcelone, notamment, 18 établissements et industries sont jugés à risque, à cause de la présence de substances dangereuses.
Dans le cas où un risque chimique aurait réellement lieu, les habitants doivent rester chez eux ou se réfugier à l’intérieur du bâtiment le plus proche, fermer les portes et fenêtres jusqu’à la fin de l’alerte. Un exercice pratiqué également par 40 écoles pour sensibiliser les élèves.
