Chaleur, humidité, vent. Ces trois éléments forment un combo parfait pour attiser les flammes. Et en plein retour des fortes chaleurs, Barcelone ne déroge pas à la règle. La capitale catalane risque, elle aussi, les feux.
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La sonnette d’alarme est tirée. Le mois d’août en Catalogne chauffe et ravive les inquiétudes chez les soldats du feu. Avec le retour cette semaine des fortes chaleurs à travers le pays, et les derniers jours rythmés par les flammes à la frontière franco-espagnole, les pompiers sont sur le qui-vive. Ils craignent des feux de forêts aussi à Barcelone, bien qu’elle ait peu d’espaces boisés.
La règle des 30 sème le risque de feux à Barcelone
Et si les pompiers catalans soulèvent le risque d’incendies, c’est avant tout parce que les conditions sont propices à la règle des 30. Celle-ci se compose d’une température de 30 degrés ou plus, de rafales de vent s’élevant à 30 km/h, et d’un taux d’humidité inférieur à 30 %. Le tout compose un environnement favorable au jaillissement de flammes et à la difficulté de les éteindre. Ajoutée à cela, une végétation sèche et une surface difficilement praticable, et voici que monte le danger.
Or cet été, à Barcelone, toutes les modalités sont réunies. Le taux d’humidité est faible, la chaleur revient et le vent n’est jamais réellement parti. À l’instar de la sécheresse qui règne dans la région depuis plus de deux ans. Alors, les pompiers barcelonais aussi surveillent les alertes météos. Cette année, d’après le média catalan Tot Barcelona, ils ont mené 66 actions en réponse à ces avertissements, et pas moins de 166 autres en prévention.
D’entre elles, la vérification des bouches d’incendie et des conseils donnés auprès des habitants à proximité de Collserola. Des équipes ont d’ailleurs été déployées sur les 1.800 hectares de verdure au nord de la cité catalane, mais aussi dans les quartiers proches de Sarrìa-Sant Gervasi, Horta-Guinardó, Nou Barris, Les Corts et Gràcia. Une campagne appelée par le gouvernement catalan : « Foc Off« . Elle vise à éviter un énième feu dans le parc naturel, qui en 13 ans a connu plus de 450 incendies. Pourvu que s’exauce le jeu de mots.
