Pour beaucoup, l’avènement définitif des actifs numériques ne se fera qu’au prix de l’utilisation de ces actifs comme moyen de paiement.
Et depuis des années, le marché semble aller dans ce sens. Bitcoin accepté par de plus en plus d’entreprises comme un moyen de paiement à part entière se démocratise jusqu’à devenir une option réaliste pour le paiement des salaires. Une tendance à la normalisation également portée par les acteurs de la finance traditionnelle et les fonds de gestion d’actifs.
Certains secteurs et entreprises surfent sur la tendance Bitcoin !
Si les géants du commerce en ligne Amazon ou son concurrent français Cdiscount n’ont pas encore franchi le cap, d’autres entreprises l’ont fait bien avant. C’est notamment le cas de l’entreprise Tesla, dirigée par Elon Musk. Il y a quelques mois, le fabricant de véhicules électriques annonçait qu’il acceptait Bitcoin et Dogecoin comme moyen de paiement. S’il n’a jamais été possible de payer son véhicule en BTC, l’entreprise a ouvert les paiements cryptos à plusieurs accessoires sur sa boutique.
Loin de cet effet d’annonce, d’autres entreprises investissent encore plus sérieusement le champ des actifs numériques. C’est par exemple le cas de l’agence de voyage Travala qui permet de régler un voyage à l’autre bout du monde en Bitcoin. Et dans le monde du casino en ligne, le recours à la technologie Bitcoin apporte plus de transparence. Ce qui explique que de nombreux acteurs se tournent aujourd’hui vers les actifs numériques afin de profitez une expérience de jeu plus équitable dans les top des casinos qui acceptent le Bitcoin en 2023.
Les banques et les institutionnels croient au Bitcoin !
Si le secteur financier a longtemps vu dans Bitcoin un concurrent, la grande majorité des acteurs du marché semblent avoir accepté sa présence. Mais de par sa nature décentralisée, ont-ils vraiment le choix ? Pas vraiment. Pour beaucoup, le rapprochement entre finance traditionnelle et marché crypto serait pourtant gagnant-gagnant. Pour les acteurs traditionnels, Bitcoin et les autres actifs numériques permettent de proposer de nouveaux produits. Pour le marché crypto, le rapprochement apporte une certaine forme de crédibilité.
En France, certaines sociétés financières comme la Société Générale ont même développé une branche crypto. A l’automne dernier, la filiale Société Générale Forge obtenait le fameux statut de PSAN (Prestataire de Services sur Actifs Numériques), un sésame nécessaire pour exercer sur le marché français. Il y a quelques jours, c’est la banque française Caceis qui intégrait les PSAN de la liste blanche de l’AMF pour proposer des services de conservation d’actifs numériques comme Bitcoin.
La vague récente autour du Bitcoin et du marché crypto est aussi alimentée par l’intérêt croissant des investisseurs institutionnels. Le 15 juin dernier, BlackRock, le plus gros gestionnaire d’actifs au monde avec plus de 10 000 milliards de fonds sous gestion, déclarait ses intentions de lancer un ETF Bitcoin.
Près de 20 % des Français prêts à recevoir leur salaire en crypto !
C’est le résultat d’une enquête récemment menée par l’institut de sondage Ipsos et commandée par PayFit. Dans cette enquête, qui illustre la complexité des fiches de paie en France, près d’un sondé sur 5 se disait prêt à recevoir au moins une partie de son salaire en crypto. Chez les 18-34 ans, la proportion est même encore plus élevée puisqu’elle grimpe à 34 %. Si ces chiffres restent à nuancer et semblent plutôt traduire une forme de curiosité, force est de constater que l’engouement autour des actifs numériques continue de se renforcer.
A noter que parmi les biais, l’étude ne cherche pas à analyser les causes. Dans beaucoup de pays, cet engouement semble aussi guidé par des conditions économiques parfois désastreuses : forte inflation ou dévaluation monétaire aux premiers chefs.
