Quelques mois seulement après son déménagement, la police du centre de Barcelone est la cible de plusieurs actes de vandalisme. Voitures endommagées, motos abîmées. Le syndicat s’alarme et veut agir vite.
Photo : Betevé, chaîne publique
La vie au nouveau commissariat de police de Ciutat Vella, à Barcelone, n’est pas un long fleuve tranquille. En fin de semaine, le syndicat des fonctionnaires (CSIF) a poussé un cri d’alerte. Les agents de la Guardia Urbana rattachés au poste du Raval, carrer de las Tàpies, subissent couramment des « attaques » et du vandalisme.
Aux portes de leurs bureaux, les lancements d’objets sur leurs voitures se multiplient. Et dans le parking réservé aux motos et véhicules de police, situé entre les rues Drassanes et Sant Oleguer, les dommages sont nombreux. Les caméras de surveillance manquent à l’appui, mais les dégâts sont bels et bien là. Rétroviseurs cassés, égratignures et sièges souillés d’urine et selles. Les derniers en date : une voiture appartenant à un policier abîmée, le 21 février, et un incendie provoqué dans les conteneurs, face au commissariat.
« Ce commissariat était une erreur »
Dans un communiqué, le syndicat réclame alors une réunion urgente. Dans les dossiers ? Des mesures pour renverser la situation. Mais aussi l’occasion de rappeler aux instances le mécontentement sur ce nouveau local, occupé par la Guardia Urbana, la police municipale, depuis novembre dernier.
« Nous avions déjà averti que l’emplacement de ce commissariat était une erreur pour plusieurs raisons dont la sécurité du bâtiment et le manque évident de protection du parking », écrit le CSIF. La mairie a pourtant investi plus d’1,2 million d’euros pour réhabiliter le bâtiment, autrefois Conseil régional de Barcelone. Deux lettres supplémentaires ont été adressées aux responsables de la police et du département Prévention des risques professionnels.
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