Barcelone se lève contre les « dark stores »

Vent debout contre les dark stores et le quick commerce. Barcelone et trois villes françaises réclament au Parlement européen des règles pour réguler cette « concurrence déloyale » envers les commerces locaux.

Le « quick commerce » est dans le viseur de Barcelone, mais aussi celui de Paris, Lyon et Marseille. La capitale catalane et les trois autres villes françaises ont réclamé au Parlement européen, vendredi 10 février, des outils pour réguler ces activités « qui se développent sans aucune considération pour le commerce locale et la qualité de vie des habitants ».

Les quatre signataires veulent des règles communes pour encadrer le déploiement des « dark stores » et « dark kitchen », des sortes d’entreprises clandestines ou des cuisines utilisées par les sociétés de livraison. Mais aussi celui des nouveaux services urbains comme les vélos et trottinettes électriques en libre-service. Selon les municipalités, ces services reposent sur une « course à l’acquisition du plus grand nombre de clients à coups de codes promo ».

Mais ces dernières bénéficient d’un flou juridique favorisant « une concurrence déloyale, au détriment de la vitalité des centre-villes », selon les représentants de Barcelone et les métropoles françaises. Ils demandent donc, dans un premier temps, que ces « dark stores » soient considérés comme des entrepôts plutôt que des commerces. Et plus largement, adopter le droit à ce nouveau phénomène qui trouble l’économie traditionnelle. Affaire à suivre.

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