Voici l’essentiel des infos à Barcelone de ce vendredi 13 janvier 2023 en direct avec Equinox.
06h10 : Un gang de voleurs à Barcelone arrêté par la police
Un groupe de quinze criminels a été démantelé par les Mossos d’Esquadra et la police nationale, jeudi 12 janvier. Les voleurs prenaient pour cibles les personnes âgées. En quête de bijoux, montres de luxe et portefeuilles, les agresseurs utilisaient deux méthodes bien à eux : les embrassades amoureuses et le “scalping”.
Pour mener à bien la première, les criminels faisaient équipes de trois ou quatre. Des femmes s’approchaient de la victime, s’asseyaient à côté d’elle sur un banc, et trouvaient un prétexte pour la serrer dans leurs bras. Une fois distraite, la victime se fait voler ses précieux biens par la troisième personne. Le second mode opératoire prend place au pied des distributeurs automatiques. En distrayant les seniors, les criminels réussissent à voir leur code PIN, volent la carte bleue puis se rendent tout simplement à un autre guichet. 900 euros ont ainsi été dérobés à un homme de 80 ans, après s’être fait plaquer un journal sur le visage.
Mais le plus gros butin se chiffre à 17 000 euros. Une montre arrachée avec violence, à coups de morsures au bras, à un homme de 70 ans dans un parking de Barcelone.
Le groupe criminel avait commis pas moins de 42 vols de ces deux façons dans la capitale catalane, rapporte le media municipal Betevé.
06h05 : Une manifestation contre l’insécurité à Barcelone
Les personnels du métro, de la Renfe et de Ferrocarrils ont appelé à un rassemblement, Plaça Catalunya, contre les agressions et les incivilités. Depuis plusieurs années, les insultes et actes de violence se multiplient envers les travailleurs des transports en commun de Barcelone. Et impactent, de facto, le service, avec des retards et annulations, ainsi que la sécurité des voyageurs. Le syndicat ferroviaire réclame davantage de personnel pour faire face au phénomène, ainsi qu’une plus grande présence policière.
06h00 : Carles Puigdemont toujours recherché par la justice espagnole
Avec les réformes des délits de sédition et malversation, le juge d’instruction qui poursuit Carles Puigdemont vient de publier officiellement une nouvelle résolution. Pablo Llarena retire le délit de sédition supprimé par le code pénal espagnol, mais argumente sa poursuite en appliquant le délit de malversation financière aggravée. L’argument du magistrat est que le référendum était illégal et que la destination des fonds pour le référendum implique une peine de 8 à 10 ans de prison + 10 à 20 ans d’inéligibilité. Une nouvelle résolution qui devra être examinée par la justice belge dans le cadre de la demande d’extradition de l’ancien président.
En tout état de cause, cela implique que Puigdemont serait selon toute probabilité arrêté et placé en détention provisoire, dans l’attente de son procès s’il retournait en Espagne..
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