La vidéo d’une agression sexuelle dans une boite de Barcelone diffusée sur les réseaux sociaux

agression sexuelle boite barcelone

Le 23 décembre, deux jeunes ont été filmés  alors qu’ils avaient une relation sexuelle buccale au milieu de la piste de danse de la discothèque Waka à Sabadell dans la banlieue de Barcelone. Les parents de la jeune fille de 16 ans affirment qu’il s’agit d’un rapport non consenti et demandent le retrait de la vidéo qui s’est propagée rapidement sur les réseaux sociaux.

Une diffusion virale sur les réseaux TikTok et Twitter qui ont poussé les Mossos d’Esquadra à ouvrir une enquête pour clarifier les faits, puisque la personne concernée, une jeune fille de 16 ans, a assuré qu’elle ne se souvient de rien  et a dénoncé avoir été victime d’une agression sexuelle.

Les parents de la jeune femme ont porté plainte ce mardi et ont également exigé le retrait de la vidéo des réseaux, puisque sa diffusion implique un délit contre la vie privée et contre l’intégrité sexuelle d’une personne mineure. Dans une déclaration donnée à la chaine TV3, la mère a expliqué que sa fille lui avait assuré qu’elle l’aurait été droguée car après avoir commandé une boisson gazeuse au bar elle ne se souvient plus de rien.

De son côté, l’autre protagoniste de l’incident a également dénoncé la diffusion des images. Sa demande a été transmise au  ministre catalan de l’Intérieur, Joan Ignasi Elena, qui a déclaré que les Mossos « agissent rapidement et avec détermination pour connaître les faits et les responsabilités qui en découlent et leur diffusion, ainsi que les responsabilités de la discothèque ». En outre, il a précisé que le ministère demande la suppression de la vidéo des réseaux où elle a été partagée, car elle pourrait être classée comme étant de la pédopornographie contenant des images de sexe explicite par un mineur.

Une boite de nuit polémique

Une fellation en plein milieu d’une piste de danse n’est pas la première polémique dans laquelle la discothèque Waka est impliquée. Cet établissement nocturne accumule une longue liste de plaintes tant pour violences que pour agressions sexuelles et racistes. L’histoire sordide du 23 décembre est peut-être celle de trop : le ministère de l’Intérieur pourrait déclarer une fermeture administrative du local.

 

Recommandé pour vous

Bloqueur de pubs détecté

Merci de désactiver votre bloqueur de publicités pour accéder gratuitement aux contenus d'Equinox.