L’Australien Aristocrat est le deuxième fabricant mondial de logiciels de jeux de casino, juste derrière International Game Technology USA.
Cette émulation permanente l’amène à créer sa propre plateforme de jeux en argent réel (RMG), dirigée par l’ancien PDG de l’unité de jeux terrestres de la société, Mitchell Bowen. Cette décision semble intervenir comme stratégie de substitution, après l’abandon de l’offre d’acquisition de Playtech, suite à un blocage interne défavorable, qui aurait sérieusement boosté la croissance du géant australien.
Aristocrat se donne les moyens de prendre la tête
Selon Gavin Harper, de True Blue Casino, l’ambition est explicite: prendre le contrôle de l’industrie du jeu. « Aristocrat est une entreprise stratégique déterminée à contrôler le monde du jeu malgré les défis ».
L’orientation actuelle d’Aristocrat sera un déterminant majeur de ce qui se passera dans les jeux en ligne de demain.
Si Aristocrat souhaite affirmer une place de leader dans l’industrie émergente du jeu numérique, il devra diffuser sur les cinq continents.
Sa stratégie descendante, consistant à développer d’abord ses casinos en ligne aux États-Unis, est perspicace pour profiter de la légalisation en marche. Mais elle devra intégrer des variables démultiplicatrices, comme l’explosion démographique d’autres continents :
À moyen terme, il investira vraisemblablement le marché africain. Comme l’a fait avant lui le cofondateur de Véli-Services, Gia Janashvili, grâce à son partenaire B2B2C, PariDirect au Congo.
Capitaliser sur la vague actuelle de légalisation de l’iGaming
Le géant australien met ses services en ligne auprès de deux clients américains dans deux États, un troisième devant être lancé au début de 2023. Il s’agit d’être le premier, alors que l’iGaming est peu à peu légalisé, pour le moment, dans six Etats des Etats-Unis.
Aristocrat « participerait évidemment », si l’Australie autorise les jeux de casino. En cas de légalisation, les potentialités de croissance deviendraient énormes…
La stratégie de fusion-acquisition d’Aristocrat
Ce nouveau secteur, en tant que troisième entreprise opérationnelle mondiale, s’ajoute à Aristocrat Gaming et à Pixel United qui gère, entre autres, des jeux sociaux. Aristocrat a déjà absorbé Big Fish Games, Plarium et Product Madness dans la structure multi entreprises du groupe.
L’approche prévoit de « construire et acheter » pour faire évoluer le jeu en argent réel (RMG) en ligne : Aristocrat va investir dans la construction de son propre réseau en ligne tout en lançant des fusions et acquisitions (comme pour les trois titres mentionnés plus haut), des partenariats et acquisitions de talents choisis pour faire évoluer la stratégie globale de conquête du marché.
Aristocrat a presque doublé ses bénéfices en 2022
Les chiffres de l’entreprise sont en hausse constante : début 2022, elle a réalisé un bond de 41% par rapport au même semestre un an plus tôt, lorsque le COVID -19 a fait fermer de nombreux casinos terrestres. Ce pourcentage éminemment favorable prend une avance de 12% sur les prévisions.
Le seul secteur nord-américain des machines à sous a provoqué une augmentation de 23% des revenus, à 2,74 milliards de dollars.
Aristocrat s’engage directement auprès des clients
La capacité de jouer de l’argent réel en ligne sera l’une des offres d’Aristocrat pour développer de nouvelles expériences connectées, grâce à ses technologies de pointe. Elle a deux objectifs:
- dégager une valeur supplémentaire parmi les atouts de la gamme d’Aristocrat
- tout en approfondissant l’engagement client.
La grande Maison australienne entend augmenter ses revenus, grâce aux produits destinés directement aux clients : elle offre des jeux de machines à sous sur des machines de poker physiques et sous forme de jeux pour smartphones.
Elle créera aussi des logiciels de jeu en ligne pour les casinos et d’autres clients. Ces systèmes fourniront ses machines à sous à leurs clients via une application en ligne où ils pourront jouer sur ces jeux de renommée mondiale depuis leurs propres sites Web.
Aristocrat, champion des jackpots explosifs,
Leonard Hastings Ainsworth a livré la 1ère machine à sous d’Aristocrat, « Le Clubman », en 1953. Ses bandits manchots se sont propagés en Europe et en Amérique dès le début des sixties.
Aristocrat Leisure s’est forgé sa réputation grâce à des gains faramineux associés à son nom. La Maison est très fière que ses machines fassent parler d’elle dans les journaux grâce à ces records impressionnants.
Aristocrat investit continuellement dans le développement de capacités internes de jeu en ligne en argent réel pour atteindre ses objectifs.
Aristocrat met, aujourd’hui, au point une combinaison de divers efforts opérationnels et financiers éprouvés pour atteindre le stade de n°1 mondial. Mitchell Bowen, qui a fait fructifier les casinos terrestres de l’entreprise, a la stature pour que le jeu en argent réel transforme l’ensemble du panorama de l’iGaming.