Nicolas Chamoux est le candidat d’Eric Zemmour dans l’élection législative des Français d’Espagne, d’Andorre, Portugal et Monaco. Interview.
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Le candidat de Reconquête a eu des mots très dur envers ses adversaires. Pour Chamoux, l’ancien premier ministre Manuel Valls « est un opportuniste notoire qui vendrait père et mère, qui changerait de pays et de parti -cependant il l’a déjà fait- pour obtenir un poste à responsabilité ».
« Moins de 10% des Français de la circonscription connaissent le nom du député actuel » continue Chamoux sans lui-même citer Stéphane Vojetta. « Ce n’est pas l’égo ou la carrière de Valls ou Vojetta qui intéressent les Français, c’est un combat entre deux mauvais boxeurs », sentence le membe de Reconquête. Quant à Laurent Goater, l’aspirant LR « est dans une situation précaire en raison du score de Valérie Pecresse à la Présidentielle et de sa position centriste », analyse Chamoux.
On peut être patriote en vivant à l’étranger, car un Français prendrait la réalité de plein fouet lors d’un retour au pays, selon Chamoux. Le candidat explique que l’on peut concilier patriotisme français et vie à l’étranger. « Je suis assimilé au Portugal » se justifie Chamoux qui explique aussi « qu’un français délinquant en Espagne pourrait être expulsé du pays sans que cela soit choquant ».
Le candidat se montre très critique envers le réseau consulaire qu’il juge totalement inefficace dans la gestion administrative comme le renouvellement du passeport. Le candidat LR a été une nouvelle fois pointé du doigt : « Laurent Goater est président du Conseil Consulaire du Portugal et porte une responsabilité dans les dysfonctionnements administratifs. Quelqu’un qui n’arrive pas à gérer les affaires consulaires d’un pays veut représenter tous les Français de la circonscription, je trouve ça incroyable », tacle le représentant du clan Zemmour.
A deux doigts de franchir la ligne blanche complotiste, Chamoux se montre dubitatif sur le vote en ligne, expliquant que c’est une société américaine qui gère les résultats du scrutin et ne garantit pas une transparence dans la gestion de l’élection.
Enfin, pour Chamoux, hors de question d’aider les entreprises françaises qui s’implantent sur le territoire de la circonscription. Tout comme la fiscalité des expatriés n’est pas un sujet primordial pour le candidat.
