Renaud Le Berre, le candidat de l’Union des Gauches aux législatives sur la circonscription des Français vivant en Espagne, Portugal, Andorre et Monaco, répond aux questions de Nico Salvado sur Equinox.
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Modérée. C’est l’image avec laquelle apparaît Renaud Le Berre, le candidat de la NUPES. Malgré le soutien de Jean-Luc Mélenchon et des Insoumis, Le Berre préfère revenir sur son parti d’origine : Europe Ecologie Les Verts. La planète est un pilier de la candidature du Barcelonais qui vit dans une ville en état d’urgence climatique. Il salue les efforts des équipes d’Ada Colau et souhaite mettre en place des collaborations mais sans influencer la politique locale. Un élu doit être un catalyseur, rappelle Le Berre.
Jean-Luc Mélenchon premier ministre ne dégradera pas l’image de la France à l’étranger, rassure Le Berre rappelant que Mitterrand suscitait lui aussi de fausses peurs en 1981.
Concernant les bourses scolaires, le candidat rappelle que c’est un droit, que ce sont des aides à la scolarité. Il déplore la baisse de l’enveloppe budgétaire dans ce domaine, qui exclut les classes moyennes dans des critères d’attributions de plus en plus strictes, selon le candidat. Il faut augmenter le nombre de boursiers conclut le candidat.
Le Berre est très sévère avec le bilan du député sortant d’En Marche sur l’accès aux services administratifs entre la fermeture des consulats et l’absence de numérisation des services publics. Une dégradation qui a commencé sous le gouvernement de Manuel Valls, sentence le candidat.
« Il faut baisser la fiscalité des expatriés », annonce le candidat de gauche, s’éloignant du discours tout impôt de Jean-Luc Mélenchon. « Nous avons besoin des entreprises, ajoute t-il, c’est grâce à l’innovation que nous arriverons à la transition énergétique ».