Nombre des bâtiments historiques de Barcelone sont saillis par des coups de peinture.
Photos : Beteve
Oui, le graffiti est un art et les tagueurs sont des artistes. D’ailleurs, Barcelone regorge de fresques de street-art incontournables. Il n’empêche qu’avoir une bombe de peinture à la main ne convertisse pas automatiquement une personne en artiste. Des délinquants souillent sans honte aucune le patrimoine du centre-ville de Barcelone avec un bombage aussi inutile que disgracieux.
Malgré un nettoyage régulier des équipes de la mairie de Barcelone, la façade du XVIIIème siècle de la Cathédrale del Pi (côté place Sant Josep Oriol) est souvent la cible de personnes inciviques, comme on peut le constater sur la photo de couverture de cet article.
Même punition pour la basilique Santa María Del Mar, dans le Born.
D’autres bâtiments inscrits au patrimoine de Barcelone, comme l’ancienne école Escola Massana (place de la Gardunya) et certains murs de l’historique Jardins del Doctor Fleming, disparaissent littéralement sous les coups de peintures.
Chaque année, la mairie de Barcelone, dépense 815 000 euros pour nettoyer ce type de graffitis.