Depuis février 2022, le monde est sévèrement impacté par la guerre en Ukraine et un rebond épidémique en Chine, et les retombées se font sentir sur les bourses européennes, le prix du pétrole et les crypto-monnaies. Malgré tout, quelques bonnes surprises avec un cours du dollar en hausse alors que les autres monnaies sont à la peine et sous pression à cause des sanctions russes.
Avec cette actualité mouvementée, il est peut être lucratif de prendre position sur les marchés avec Binary Options in France, un système de trading qui est légal pour les traders professionnels. Nous vous offrons un tour d’horizon des tendances qui feront les marchés en avril 2022.
Le dollar au sommet, l’euro sous le coup des sanctions
Le dollar a connu sa meilleure hausse depuis mai 2020, poussé par les déclarations du gouverneur de la Fed, Lael Brainard. L’économiste américaine a expliqué que la hausse des taux d’intérêt sera une conséquence du recadrage de la politique monétaire des Etats-Unis. Ce discours a pour but de parer aux conséquences de l’inflation qui sévit sur les marchés mondiaux et en particulier aux US. Le dollar a donc gagné 0,5 % ces dernières heures, ce qui le fait performer sur les paires de devises mondiales comme :
- La paire USD/JPY, en hausse de 0,24% à 124.
- La paire AUD/USD en hausse de 0,04% à 0,7582
- La paire USD/CNY qui augmente de 0,04% à 6,371
L’euro s’est trouvé depuis le début de la guerre en Ukraine, et les sanctions imposées à la Russie ont un impact sur l’ensemble de la vie économique. L’Union Européenne étudie l’interdiction immédiate des bateaux russes dans les ports européens. Ces sanctions interviennent à la suite de la découverte du massacre de Butcha. Elles ont d’ailleurs pour effet de couper court à toutes négociations de paix entre l’Ukraine et la Russie.
Shanghai se confine, le prix du pétrole plonge
Baisse significative des valeurs pétrolières Brent et WTI alors que Shanghai confine l’ensemble de sa population dans un objectif “zéro Covid”. Aujourd’hui, le secteur est toujours à la merci des confinements chinois car ces villes gigantesques de plus de 20 millions de personnes influent énormément sur la demande en transport de matières premières.
Cette reprise épidémique entraîne la baisse de la demande en pétrole brut qui plonge de 4%, à 116 et 109 dollars le baril. L’industrie pétrolière a connu des hauts et des bas ces derniers temps. Pour contrecarrer une éventuelle pénurie de pétrole en Europe, les Etats-Unis vont libérer 180 millions de barils de pétrole par jour durant 6 mois a annoncé l’administration Biden.
Chute du Yen, temps maussade sur le Japon
Les observateurs affirment que le yen dégringole alors que pour les investisseurs, il constitue normalement une valeur refuge en cas de crise impliquant l’Europe et les Etats-Unis. Longtemps considéré comme une devise refuge, le yen est en perte de puissance malgré la crise en Ukraine qui aurait dû le renforcer. Le yen accuse une phase baissière avec un -6% face au dollar et -4,8 % face à l’euro. De nombreux facteurs sont à considérer. Parmi eux, les tensions politiques entre le Japon et la Russie.
Le Japon est un pays qui importe 90 % de ses matières premières et il fait face à une hausse des matières premières due à l’Ukraine. Le pays s’est détaché de la Russie, un allié, de façon diplomatique, et ceci risque d’entraîner des conséquences sur le prix de la consommation. Prenant en compte les confinements de masse de la Chine et une possible pénurie de composants électroniques, le marché pénalise le pouvoir d’achat des ménages nippons, avec une inflation légère de 0,9 %. Il est cependant trop tôt pour savoir si la tendance sera durable.
L’or s’en tire et tient la barre
L’or est aussi considéré comme une valeur refuge en cas de crise mondiale. Il y a deux semaines, on a vu l’or dépasser la barre symbolique des 2 000 $, un niveau jamais atteint depuis plusieurs décennies. Les sanctions contre la Russie et la guerre en Ukraine ont entraîné la hausse des taux d’intérêt américains, ce qui a pour effet de propulser l’or vers des sommets. Aujourd’hui, c’est bien le seul métal qui résiste à la pénurie de matière première, ce qui en fait un choix tout trouvé pour les investisseurs Forex.
Certains experts affirment que la conjecture poussera l’or à 2 200 $ à la fin de l’année, si le manque de matière première et les taux d’intérêts continuent de grimper. Parmi les autres métaux précieux, les performances sont beaucoup moins spectaculaires, avec l’argent qui est stabilisé, le platine qui subit une légère baisse à 966 $ l’once, et le palladium qui est à 2 236 $ l’once.
Ukraine : quelles conséquences pour le gaz russe ?
Alors que l’Union Européenne importe 40 % de son gaz à la Russie, le prix du gaz n’a jamais été aussi élevé. Ce sont bien les massacres en Ukraine et notamment à Butcha qui pourrait décidé l’UE à interdire les importations, comme elle l’a fait avec le charbon quelques jours avant. Rappelons que Poutine a pris la décision de faire payer les pays “non-coopératifs” en roubles, ce qui a fortement ralenti les échanges.
Rappelons que le prix du gaz est par nature très volatil et que son dernier record de 6 427 date d’octobre 2021. Aujourd’hui, le prix du gaz culmine à 6 145 suite à une poussée de 35 depuis le 14 mars.
Chute du Yen, temps maussade sur le Japon
Les observateurs affirment que le yen dégringole alors que pour les investisseurs, il constitue normalement une valeur refuge en cas de crise impliquant l’Europe et les Etats-Unis. Longtemps considéré comme une devise refuge, le yen est en perte de puissance malgré la crise en Ukraine qui aurait dû le renforcer. Le yen accuse une phase baissière avec un -6% face au dollar et -4,8 % face à l’euro. De nombreuses raisons sont à prendre en compte. Parmi eux, les tensions politiques entre le Japon et la Russie.
Le Japon est un pays qui importe 90 % de ses matières premières et il fait face à une hausse des matières premières due à l’Ukraine. Le pays s’est détaché de la Russie, un allié, de façon diplomatique, et ceci risque d’entraîner des conséquences sur le prix de la consommation. Prenant en compte les confinements de masse de la Chine et une possible pénurie de composants électroniques, le marché pénalise le pouvoir d’achat des ménages nippons, avec une inflation légère de 0,9 %. Il est cependant trop tôt pour savoir si la tendance sera durable.
Elon Musk devient actionnaire majoritaire de Twitter
En rachetant 9,2 % des parts de Twitter pour un total de 2,7 milliards d’euros, le chef d’entreprise d’origine sud-africaine marque son empreinte sur le réseau social qu’il utilise le plus. L’ambition du milliardaire est très claire, il intègre le conseil d’administration de Twitter pour tenter de moderniser la marque et la faire évoluer vers des changements significatifs. Le fait est qu’il est maintenant actionnaire majoritaire et que ce statut le propulse au rang de dirigeant du réseau social à l’oiseau.
Pour l’instant, la twittosphère accueille cette nouvelle avec enthousiasme, l’action Twitter ayant gagné 10 dollars suite à l’annonce de Musk. Pourtant, il est probable que le CA de la marque se méfie de l’homme d’affaires et de son influence quasi-immédiate sur les entreprises auxquelles il prend part. Ainsi, une clause d’un contrat stipule que Musk ne pourra jamais posséder plus de 14 % des parts de la société, et que son influence sur le Conseil d’Administration doit être contrôlée.
Parmi les modifications souhaitées, Musk compte implanter le DogeCoin, une crypto-monnaie qu’il a largement contribué à rendre célèbre, pour pouvoir donner des pourboires. Suite à cette annonce du 4 avril, toujours sous forme de tweet, le volume de transaction du Dogecoin DOGE a augmenté de 20 %, une belle remontée pour un crypto-actif que bien des gens avaient déjà enterré.