L’ancien directeur de la Chambre de Commerce française de Barcelone a reçu hier soir la distinction d’Amic de Barcelona pour sa trajectoire engagée dans la capitale catalane.
Photos : François Vila
Dans l’impressionnant Saló de Cent de la mairie de Barcelone, une centaine d’invités, surtout français, se pressent pour l’événement. Issus du monde de l’entreprise, de la culture ou des milieux associatifs, tous reconnaissent la haute portée symbolique de la distinction qui met en lumière l’importance de la communauté française pour Barcelone. « C’est un grand moment pour les Français de Barcelone », souffle-t-on aux quatre coins de la salle. Le consul de France Olivier Ramadour ainsi que les conseillers des Français de l’étranger Pascal Bourbon, Renaud Le Berre, Philippe Ogonowski, Baudoin de Marcellus et Ana Saint-Dizier sont également sur place.
Présidée par l’adjoint au maire en charge de l’économie Jaume Collboni, la remise du prix a effectivement permis de rappeler, à travers la figure emblématique de Philippe Saman, les liens entre la France et la capitale catalane. “Philippe Saman fait partie d’une des premières générations de Français qui ont commencé à construire la Barcelone que nous connaissons actuellement » a reconnu l’élu dans son discours, insistant sur le travail fourni par Philippe Saman pendant ses 40 ans à la tête de la Chambre de Commerce française de Barcelone mais aussi son engagement pour les droits LGBT.
Visiblement ému, Philippe Saman a reçu le titre d’Amic de Barcelona comme une « preuve de reconnaissance du travail bien fait ». Il a profité de l’occasion pour revendiquer une Barcelone plus audacieuse et plus dynamique : « oui à l’agrandissement de l’aéroport, oui aux Jeux Olympiques, oui aux grands projets qui nous font rêver, évidemment dans le respect de l’environnement ».
Engagé pour la communauté française, il a également demandé à la Mairie plus de soutien et de considération envers des citoyens engagés dans le rayonnement de la ville. « Je ne suis pas sûr que Barcelone se rende compte de la chance qu’elle a d’avoir un Institut français centenaire, ou encore des festivals français de théâtre et de cinéma » a-t-il conclu en réclamant aussi un plus large enseignement de la langue française dans la cité catalane.
