Omicron menace les déplacements en Europe

Omicron menace les déplacements en Europe

L’Europe fait face à la menace de l’Omicron et pour le moment n’arrive pas à trouver une manière de répondre collectivement à la nouvelle variante du Covid-19. 

« Le Covid progresse trop rapidement pour que les vaccins puissent le contrôler ». C’est la conclusion avancée mercredi par le Centre européen de contrôle et de prévention des maladies (ECDC pour le sigle en anglais). Des mesures de restrictions sociales dans toute l’Europe  doivent être prises rapidement pour éviter l’effondrement des systèmes sanitaires publics, préconise l’ECDC.

Tensions avec les tests PCR pour les personnes vaccinées

Face à des pays qui ont pris des mesures sans concertation avec leurs partenaires européens, la nouvelle variante Omicrom, tend, une fois de plus, les relations de l’Union. Pour éviter une fermeture des frontières chaotique, Bruxelles avait réussi, avant le début de l’été dernier, à unifier la position de tous les pays sur le passeport Covid. Ce qui a permis de rétablir la circulation au sein de l’espace Schengen.

Omicron fait de nouveau exploser l’unité européenne : de manière unilatérale l’Irlande, le Portugal, l’Italie et la Grèce exigent des tests PCR aux voyageurs pourtant en possession du passe Covid. Une décision lourde prise sans même en informer Bruxelles. L’Espagne et les Pays-Bas se sont démarqués du groupe de pays imposant des tests PCR aux personnes vaccinées.

Passe sanitaire et troisième dose

Cette semaine se tient un sommet européen pour tenter de remettre de l’ordre dans la famille européenne. La question cruciale est la date de péremption du passeport sanitaire. Il apparaît clair que durant 9 mois maximum les personnes vaccinées perdent progressivement l’immunité. Le président Emmanuel Macron a été l’un des plus clairs sur le sujet : sans troisième dose de rappel, le passe sanitaire sera désactivé. Bruxelles cherche à rétablir cette semaine une harmonie sur ce point.

Réduire les déplacements et l’activité sociale

L’ECDC estime qu’Omicron sera la variante majoritaire dans les deux prochains mois car il y a déjà une diffusion communautaire en Europe, et appelle donc à une action « urgente » pour prendre des mesures « fortes » et ainsi éviter un effondrement hospitalier.

L’ECDC rappelle l’importance de la protection vaccinale. Les doses se sont avérées efficaces pour empêcher les cas les plus graves. Un demi-million de vies ont été sauvées grâce aux vaccins. Par ailleurs, « l’utilisation de masques, le télétravail, les gestes barrières et une réduction de l’activité sociale sont indispensables. Les pays qui suppriment ces mesures peuvent s’attendre à une forte augmentation des cas », a déclaré le directeur de l’ECDC.

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