Ada Colau est arrivée à Glasgow pour participer au sommet sur le climat COP26. La maire de Barcelone, arrivée avec son homologue parisienne Anne Hidalgo, va intervenir à la tribune du sommet climatique pour avancer ses propositions.
Ada Colau est la vice-présidente du réseau mondial des villes luttant contre l’urgence climatique. A ce titre, elle montera à la tribune mercredi pour annoncer les mesures qu’elle préconise pour éviter l’apocalypse environnementale. La maire de Barcelone appelle d’ores et déjà les États à doter les villes de plus de compétences et de ressources afin qu’elles puissent mieux lutter contre le changement climatique.
« Nous constatons toujours que les grands pouvoirs réglementaires et les budgets sont conduits par les États », a déclaré devant la presse Ada Colau à son arrivée à Glasgow aux cotés de la maire de Paris Anne Hidalgo et du maire de Londres Sadiq Kahn. « Nous sommes la génération qui a la responsabilité d’arrêter le désastre absolu et nous devons agir en coopération », a également déclaré la première édile de la capitale catalane.
Les mesures de Barcelone, ville en état d’urgence climatique
La maire a appelé à concentrer les efforts pour « réduire de moitié les émissions de CO2 d’ici 2030, une étape essentielle », a-t-elle dit, « pour atteindre 2050 avec zéro émission. Ce sera l’une des principales questions soulevées lors du sommet, avec le fait que cette transition se fera dans la justice climatique et sociale » a clamé Colau.
La première magistrate de Barcelone a profité de sa rencontre avec la presse internationale pour défendre son bilan : la suspension sine die du projet d’agrandissement de l’aéroport de Barcelone-El Prat, la création des superillas (des quartiers sans voitures) et le déploiement du réseau de pistes cyclables.
Barcelone est officiellement en alerte climatique depuis le 15 janvier 2020. Au plan national, le Premier ministre espagnol Pedro Sánchez a été l’un des premiers dirigeants à prendre la parole lors du sommet. Il a promis d’augmenter de 50% la contribution de l’Espagne au financement climatique à partir de 2025. Il a ainsi assuré que son engagement est d’atteindre 1,35 milliard d’euros par an de contributions au fonds vert pour les pays en voie de développement.