Avec l’essentiel des boites de nuit fermées durant les fêtes de la Mercè à Barcelone, la police craint des incidents et déploiera massivement les brigades anti-émeutes.
Ce sont plus d’un millier d’agents provenant de la Brigada Mobil, des ARRO des Mossos d’Esquara ainsi que des UREP de la Guardia Urbana qui seront déployés à Barcelone du 24 au 26 septembre pour le week-end de la Mercé. Soit 30% de présence policière en plus que durant les semaines les plus sensibles du mois d’août.
Ces équivalents des CRS français veilleront sur le bon déroulement des festivités qui pourraient être gâchées par des bagarres et altercations d’individus se livrant au phénomène des « botellones ». Ces rassemblements festifs et alcoolisés pullulent en Catalogne depuis la fermeture des boites de nuit en raison de la pandémie.
La semaine dernière, 8000 personnes se sont regroupés autour de l’Université Autonome de Barcelone sans aucune mesure de sécurité sanitaire. Un rassemblement qui s’est achevé par des dégradations, des bagarres et un viol présumé.
La Generalitat autorise depuis ce jeudi l’ouverture des clubs de Barcelone, mais uniquement des terrasses. Une mesure qui ne touche qu’une poignée d’établissements, la majorité n’ayant pas d’espaces extérieurs. La plus grande partie des discothèques ne pourront donc pas ouvrir.
Festivités de la Mercè réservées aux personnes disposant d’une entrée
La mairie de Barcelone rappelle que l’accès aux festivités de la Mercè doivent être réservées au préalable, les jauges d’assistance étant rendues strictes par la pandémie. Les personnes sans réservation ne pourront pas s’approcher des lieux de spectacles.
Les policiers seront dispersés dans les endroits sensibles de la ville : Plaça de Sant Jaume ; Parc de la Ciutadella ; Moll de la Fusta ; Plaça de Joan Coromines ; Plataforma Fòrum ; Stade de la Vall d’Hebron ; Stade Olympique ; Parc de l’Estació del Nord ; Fàbrica Damm ; Teatre Grec Fabra i Coats ; Plaça de Nou Barris et les Jardins de Pla i Armengol.