Face au retard des encaissements des amendes en Catalogne, le gouvernement a embauché plus de 350 personnes. Elles devront gérer uniquement les sanctions du non-respect des restrictions anti-Covid.
Le ministère de la Santé et le ministère de l’Intérieur ont créé deux équipes en parallèle pour gérer les milliers de sanctions accumulées. Sur les 170.000 amendes mises par la police entre mars et juin 2020, 95% n’ont pas été encaissées. Celles en vertu de la loi de sécurité citoyenne concernent les infractions les plus graves et celles en vertu de la loi de santé publique les plus légères. Le ministère de l’Intérieur a embauché récemment 33 avocats et 28 employés administratifs pour gérer ces milliers d’amendes accumulées jusqu’au mois de juin. Les travailleurs débuteront leur mission le 1er février.
Les chiffres seraient encore plus importants par la suite, même s’ils n’ont pas été révélés. Les amendes mises à partir de l’été dernier jusqu’à aujourd’hui sont gérées par la ministère de la Santé. Ce dernier a fondé une équipe de collecteurs d’amendes. 298 travailleurs devront gérer les sanctions liées au non-respect des mesures contre la Covid-19. Ce sont au total 359 personnes qui ont été mobilisées uniquement pour ce thème en début d’année. Le gouvernement espère pouvoir les payer avec l’argent récolté.
Sanctions à partir de 100 euros
Depuis le décret-loi d’août dernier, les sanctions vont de 100 euros pour le non-respect du port du masque et peuvent s’étendre jusqu’à 600.000 euros pour des cas graves.
Habituellement, le ministère de l’Intérieur gère 30.000 amendes par mois. Le deuxième week-end de janvier, ce sont 5.000 procédures qui ont été lancées pour confinement non respecté samedi et dimanche.